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Paris et Washington en première ligne
EVENTUELLE FRAPPE MILITAIRE EN SYRIE
Publié dans L'Expression le 31 - 08 - 2013

Les Etats-Unis renforcent leur flotte de guerre en Méditerrannée
La France est montée vendredi en première ligne aux côtés des Etats-Unis pour mener une éventuelle offensive contre la Syrie après le refus d'autres puissances mondiales, notamment la Grande-Bretagne, d'y participer.
Fermement opposé à toute intervention militaire dans le conflit en Syrie dont il est le fidèle allié, le Kremlin a lancé une nouvelle mise en garde, estimant qu'une telle éventualité porterait un «coup sérieux»à l'ordre mondial basé sur le rôle central des Nations unies. Après le coup de théâtre jeudi à Londres, où le Parlement a rejeté une intervention militaire après un vote serré - 285 contre 272 voix-, la Maison-Blanche a laissé entendre que le président Barack Obama se réservait le droit d'agir unilatéralement contre le régime syrien pour le punir d'avoir selon lui utilisé des armes chimiques, sans attendre l'ONU ou ses alliés occidentaux.
«Les Etats-Unis continueront à consulter le gouvernement britannique» mais «les décisions du président Obama seront guidées par ce qui est dans l'intérêt des Etats-Unis», a déclaré la porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain. M.Obama, qui ne veut pas répéter le scénario irakien de George Bush, «pense que des intérêts cruciaux des Etats-Unis sont en jeu, et que les pays qui violent les règles internationales sur les armes chimiques doivent rendre des comptes», a-t-elle poursuivi. Réel maître de la donne militaire, l'administration américaine assure qu'elle ne cherche pas à renverser le régime de M.Assad qui s'est dit prêt à se défendre face à toute attaque étrangère après avoir démenti le recours de son armée aux armes chimiques dans sa guerre contre les rebelles qui veulent sa chute. Mais pour M.Obama, il faut que le pouvoir syrien «reçoive un message assez fort sur le fait qu'il ferait mieux de ne pas recommencer» à recourir à ses armes chimiques, comme dans l'attaque qui a coûté la vie à des centaines de civils le 21 août près de Damas selon l'opposition.
A Paris, on estime que le refus de Londres d'intervenir en Syrie ne change pas la position de la France qui souhaite une action «proportionnée et ferme» contre le régime de Damas, selon le président François Hollande. Dans un entretien au journal Le Monde, M.Hollande n'a pas exclu des frappes aériennes avant mercredi, date de la session extraordinaire du Parlement français sur la Syrie.
«De telles actions, outrepassant le Conseil de sécurité de l'ONU, si elles ont lieu bien sûr, porteraient gravement atteinte au système basé sur le rôle central de l'ONU et un sérieux coup (...) à l'ordre mondial», a rétorqué le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, dont le pays a décidé d'envoyer deux nouveaux bateaux de guerre en Méditerranée. Les Etats-Unis n'ont cessé quant à eux de renforcer leurs capacités déployées face aux côtes syriennes.
Ils disposent désormais de cinq destroyers équipés de missiles de croisière capables de mener des attaques ciblées contre des dépôts de munitions ou des infrastructures stratégiques du régime Assad.
Les regards se tournent parallèlement vers les experts de l'ONU qui sont sortis hier pour leur dernière journée d'enquête sur l'attaque chimique présumée. Selon un membre des services de sécurité, ils devaient se rendre à l'hôpital militaire de Mazzé, où sont soignées des victimes de cette attaque présumée. Ces experts, dont la mission n'a été autorisée que tardivement par le pouvoir syrien, doivent quitter aujourd'hui la Syrie et rendre compte aussitôt oralement de leurs premières observations au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. La veille, ils avaient passé près de 4 heures sur l'un des sites visés par l'attaque dans la banlieue Est de Damas, où ils ont recueilli une «quantité» d'éléments, selon un porte-parole de l'ONU à New York.
Les échantillons qu'ils ont recueillis seront transmis à des laboratoires en Europe, mais ces analyses pourraient prendre des semaines, a-t-il ajouté.


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