La lutte contre ces groupes armés par les forces de sécurité s'intensifie sur le terrain. Dix-sept terroristes ont été neutralisés par les forces de l'ordre au cours ‘'d'opérations soutenues et continues'' menées durant la période allant du 8 au 16 mars, dans les wilayas de Médéa, M'sila et Djelfa. C'est ce qu'on a appris hier de sources sécuritaires, qui continuent inlassablement de pourchasser ces groupes néfastes qui sévissent dans ces régions et dont les méfaits sont rejetés par les populations. En effet, selon les mêmes sources, deux terroristes ont été abattus le 8 mars à Ksar El Boukhari dans la wilaya de Médéa. Neuf ont été neutralisés dans la wilaya de M'sila dont huit dans la zone d'Aïn El Melh, et un autre dans la zone d'Oued Abdelmadjid. Ces derniers ont été neutralisés respectivement le 11 et le 12 du mois en cours. En outre, les mêmes sources précisent que six autres terroristes ont été abattus durant la journée d'hier dans la région de Djebel Boukhil relevant de la wilaya de Djelfa. L'identification de sept de ces terroristes ‘'a permis d'établir leur appartenance au groupe du tristement célèbre groupe de Hassan Hattab, le Gspc'', souligne-t-on encore. Ainsi, un important lot d'armes et de matériel a été récupéré au cours de ces opérations par les forces de sécurité. On compte cinq pistolets mitrailleurs Pmak, un fusil semi-automatique, six fusils à répétition, sept fusils de chasse, un pistolet automatique, quatre roquettes, ainsi que des munitions, un poste radio, des téléphones portables, des denrées alimentaires et des documents subversifs, ajoute-t-on. Par ailleurs, le tribunal criminel près la cour de Tizi Ouzou a prononcé, lundi dernier, quatre peines totalisant 50 ans de prison contre le dénommé H. Saïd, un ex-terroriste poursuivi dans 6 affaires criminelles, a-t-on appris mardi de source proche du tribunal. L'accusé, ‘'repenti'' selon ses déclarations, à la fin des années 90, mais sans se présenter aux services de sécurité afin de régulariser sa situation, est poursuivi dans trois affaires pour ‘'appartenance à un groupe terroriste'' et dans trois autres pour ‘'vol qualifié''. Trois peines de 15 ans ont été prononcées à son encontre dans les trois premières affaires et 5 ans dans la quatrième, alors qu'il a été innocenté dans deux autres délits, faute d'avoir été identifié par les témoins, a précisé la même source. L'accusé en question activait, selon la même source, au sein d'un groupe terroriste à Beni Amrane (w. de Boumerdès), entre 1996 et 1999, avant de ‘‘ regagner '' le domicile familial dans le cadre de la loi portant sur la concorde civile, mais sans ‘'régulariser sa situation''. Les services de sécurité l'ont cependant convoqué avant d'être arrêté suite à l'enquête effectuée à son sujet, a-t-on indiqué de même source.