«Notre démarche pour une Algérie meilleure, ne prête à aucune équivoque.» Encore une fois, Metlili des Chamba a succombé au charme du président-candidat, Abdelaziz Bouteflika. Le président-candidat a subjugué la foule nombreuse venue l'accueillir. Tout le monde a été au rendez-vous pour l'applaudir. Au-delà de ces piques acerbes lancées de part et d'autre, le président-candidat est à Metlili non pour écorcher, mais pour expliciter son programme. «Il faut réformer l'Etat et les institutions de la République. Cette action est l'une des priorités auxquelles je m'attacherai lors des cinq prochaines années pour arriver à mettre au diapason la société avec les nouvelles données du monde moderne. Nous devons travailler, main dans la main, pour un idéal où toutes les composantes socioculturelles du pays puissent s'épanouir. Le train des réformes avance, il faut juste une continuité», dira-t-il. La deuxième escale du président-candidat a été Relizane. Cette wilaya, qui a trop souffert des affres du terrorisme, n'a pas voulu rater ce rendez-vous. Le président-candidat, rappelons-le, n'a pas inscrit cette localité lors de ses sorties d'inspection et de travail à l'échelle nationale. Il n'empêche que la population n'a pas cherché à comprendre cet oubli. Aucune rancune. Le président a eu son bain de foule qu'il était difficile de franchir. «Notre démarche est rationnelle et ne prête à aucune équivoque. La première bataille a été acquise grâce aux sacrifices de toute la société. Il est temps de bâtir un Etat fort dont les soubassements sont la justice sociale, le travail et l'épanouissement de chacun. La jeunesse aura un rôle important à jouer dans cette phase de réformes, initiées et approfondies dans mon programme et qui est aussi le vôtre», dira Bouteflika. Si les grandes lignes du programme du président-candidat ont été vivement ovationnées, d'autres points jusque-là traités superficiellement, ont été aussi soulevés. On peut citer, entre autres, la question du chômage, la création d'emplois, la femme algérienne, la culture, l'éducation... Tous ces détails «ne peuvent être occultés, car ils font partie de cette Algérie de demain», soulignera Bouteflika. Pour Mostaganem, l'ambiance de fête a atteint son paroxysme. Cette wilaya, trop touchée dans son amour-propre par «les bonnets de l'affairisme», retrouve toute latitude pour franchir le cap. La dernière visite du président dans cette localité a permis d'accélérer son développement multidimensionnel. A Mostaganem, l'arrivée du président-candidat a été une euphorie. Les problèmes dans cette wilaya ont atteint un seuil intolérable et «il faut des solutions pragmatiques. Il faut laisser le temps au temps. Les réformes engagées ont donné des résultats non pas satisfaisants à cent pour cent, mais très honorables. La bataille engagée trouvera sa finalité dans le temps et l'espace. Chacun de nous doit s'imprégner de vertus républicaines et démocratiques pour une société future où les contradictions sociopolitiques et économiques seront bannies à jamais», ajoute Bouteflika. Ainsi, le discours formulé a été très compréhensible et donne toute sa dimension au programme du président-candidat. A la population de Mostaganem, le président-candidat a tenu à rappeler qu'il est là, non pour «s'enrichir» mais pour réduire à néant le marasme social dans lequel baigne cette population. Encore une fois, l'ambiguïté, l'amphibologie, les malentendus... ont été levés et n'ont laissé place à aucun jugement hésitant. Ce qui fait dire à cette jeune fille que «son courageux discours ne laissera subsister aucune équivoque sur la sincérité des actions à son actif». Direction Arzew. Le monde du travail s'est agglutiné pour écouter ou bien juste pour voir la silhouette de celui qui «a redonné l'espoir de vivre sans peur dans son pays». L'engouement, la passion ont atteint le seuil qu'il est difficile de décrire. Une halte, ô combien symbolique, d'espoir et des «demains qui chantent». Les paroles prononcées à Arzew ont soulevé l'ardeur et la passion. Cette fin d'après-midi dans la localité d'Arzew marqué par cette excitation joyeuse, des humbles travailleurs ont manifesté par leur présence et leurs applaudissements leur adhésion au programme du président-candidat.