Des localités longtemps oubliées se sont réveillées tôt pour recevoir leur hôte. Il faut être sur place pour juger de l'importance qu'accorde ce simple citoyen aux paroles distillées du président-candidat Bouteflika. Aucune salle n'arrive à contenir cette masse humaine, venue des quatre coins des localités visitées ce samedi. Tout au long des discours tenus devant ces milliers de jeunes regroupés autour d'un même objectif pour faire de l'Algérie cet «éden», le président-candidat Abdelaziz Bouteflika a explicité clairement son programme. Ce dernier «axé sur des lignes directrices fortes et conséquentes, traduit l'aspiration populaire et répond aux interrogations de la majorité». Partant de ce préalable, Bouteflika a exhorté les foules de le joindre dans l'application de son programme et surtout d'adhérer à cette philosophie claire et sans ambages. «On ne peut aujourd'hui réaliser les actions d'envergure économique, sociale et culturelle sans tenir compte de certains paramètres endogènes et exogènes. Il est vrai qu'être au-delà du périmètre, la critique est aisée, mais d'énormes difficultés ont transformé toute la société et ce, dans sa globalité», indiquera Bouteflika. Autant de wilayas visitées où des meetings ont été tenus peuvent «témoigner» de toute la sympathie au candidat. Il n'y a pas longtemps, cette personne a été «au rendez-vous» de l'histoire pour actionner et rendre concret ce qui était irréalisable. Loin de l'insulte, de la critique accrue contre les autres candidats, «ce forgeron du verbe» a tenu, en haleine par ses discours, les foules venues l'applaudir. Même la gent féminine trouve tout le réconfort dans la logique des propos tenus. L'économie, le social, le politique, la culture, les conflits de générations, le travail...en gros, «toute l'Algérie» sont les thèmes exposés par le président-candidat. Devant une population accaparée par ses mots simples, Bouteflika donne l'impression d'avoir gagné. Il ne reste que l'urne pour couronner toute l'action entreprise. «La voie est ouverte à tous. Il ne tient qu'à vous d'élire celui qui prendra en charge votre quotidien. Mais il revient aussi à vous de discerner le bon grain de l'ivraie car, après le bulletin, il n'y aura aucun recours. L'amertume ne doit pas se refléter sur vos visages demain», ajouta le président-candidat. Cette attitude traduit toute la pensée de celui qui a entamé sa politique, mais dont les résultats doivent encore attendre. Les cinq prochaines années sont le temps imparti pour que notre pays retrouve sa place au soleil. Ce temps est coordonné par ces nombreux objectifs à atteindre et sous-tendus par l'apport de toutes les forces vives de la population. Ce sont ces dernières que «le discours du président-candidat veut toucher», indiquera ce cadre, venu soutenir la candidature de Bouteflika. Dans la tourmente, vécue par notre pays, Bouteflika n'a été guidé que par une seule idée: celle de mettre fin à ce désordre et surtout arrêter l'effusion de sang. «Là où l'élite politique s'est retirée de la scène, lui, a fait plus que les autres ont fait», signifiera ce vieux militant du FLN qui garde toujours l'espoir qu'un jour, notre peuple aura la paix et avancera vers la justice sociale. «On ne peut procéder aux réformes sans passer par la réforme de l'Etat et de la justice», ne cesse de marteler le président-candidat. «Notre programme est le vôtre», car il véhicule en lui-même une certaine continuité, mais aussi une détermination. Le 8 avril restera «gravé dans l'histoire de notre pays car il marque la rupture avec certaines pratiques néfastes que d'autres veulent perpétuer et asseoir à jamais le système rentier. Il faut venir en masse voter pour le candidat de son choix, mais il faudra faire le bon choix», dira Bouteflika. Finalement, à l'intérieur ou à l'extérieur, la joie est à son comble. L'estime et le respect portés au président-candidat trouvent leur signification dans la philosophie de la politique définie par celui qui a dirigé le pays durant cinq années. «Il faut aller de l'avant. L'Algérie est jeune et c'est à cette jeunesse de la prendre en charge.» Un message à méditer plusieurs fois et que les milliers de personnes fidèles au rendez-vous ont applaudi et intériorisé. La campagne continue dans son espace et dans son temps afin que le peuple prenne conscience de son destin.