Le même responsable a catégoriquement «infirmé» la venue d'Aït Ahmed. Malgré la pression médiatique très forte l'incitant à rompre le silence, le FFS n'a pas jugé utile de se prononcer sur l'actualité politique ne serait-ce que par rapport au dernier remaniement gouvernemental. Le successeur d'Ali Laskri au premier-secrétariat national du plus vieux parti d'opposition, Ahmed Batatach, se dit «ne pas comprendre le pourquoi de cet acharnement médiatique au moment où un statu quo et le flou dominent la scène politique». Contacté, hier, le premier secrétaire national du FFS, a affirmé qu' «à l'instar d'autres partis, le FFS attend de voir la position officielle par rapport à l'élection présidentielle pour se prononcer». Et d'ajouter: «On ne va pas quand même abattre nos cartes maintenant alors qu'on ne sait pas encore s'il y aura ou pas d'élection présidentielle en 2014». En tout cas, souligne-t-il «le FFS qui observe, suit attentivement l'évolution sur la scène politique va se prononcer et se positionner au moment opportun». Interrogé sur l'éventuel venue du président historique du FFS, le plus vieux parti d'opposition algérien, le même responsable a catégoriquement «infirmé» cette information donnée par la presse nationale. toutefois, il n'a pas écarté que l'ex-président du parti adressera un message aux militants et sympathisants du parti à l'occasion de la conférence économique et sociale qui se tiendra ce week-end à Alger. Hocine Aït Ahmed qui n'a pas assisté aux travaux du dernier congrès de son parti, a pris le décision de démissionner de la présidence du FFS. Jusqu'ici le vieux parti de l'opposition ne s'est pas prononcé sur l'actualité politique nationale. Quoi qu'il en soit, jusqu'à preuve de contraire, le parti observe un silence assourdissant. Pour rappel, Hocine Aït Ahmed, a démissionné le 23 mai dernier, lors du 5e congrès du parti tenu à Alger. Âgé de 86 ans, cette figure de l'opposition algérienne et une personnalité incontournable de la vie politique algérienne dirigeait le parti depuis sa création en 1963. Par ailleurs, le FFS organise une conférence économique et sociale. Cette conférence s'inscrit dans le cadre des orientations du 5e congrès du parti qui a fait des objectifs onusiens du développement durable la base de son programme, et de la reconstruction d'un consensus national, la voie et le moyen de les réaliser effectivement. C'est dans cette perspective que la conférence offre aux acteurs de la société civile, un cadre de débats et d'échanges sur les questions économiques, sociales, environnementales et culturelles. Mohand Amokrane Chérifi, membre de l'instance présidentielle du FFS et expert auprès des Nations unies, sera un des intervenants à cette conférence ainsi que d'autres spécialistes à l'image de Mohamed Hamza Bengrina, maître de conférences à l'Université de Ouargla et Amine Zaoui, universitaire et écrivain. Mouloud Hedir, économiste, directeur général du commerce extérieur (1996-2001) figure aussi sur les liste des intervenants de cette conférence qui s'étalera sur trois jours.