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Le FFS prône "une transition pacifique"
ESTIMANT QUE LA PRESIDENTIELLE N'EST PAS UNE PRIORITE
Publié dans L'Expression le 28 - 09 - 2013

Le Consensus national vise à éviter les soubresauts du «printemps arabe».
Le scrutin présidentiel d'avril prochain «n'est pas une des priorités inscrites dans la feuille de route globale découlant du 5e congrès du parti», a affirmé, hier, le Premier secrétaire national de cette formation, en marge des travaux de la conférence économique et sociale tenue au siège du FFS à Alger. Ce parti qui n'a pas encore ouvert le débat sur cette question relative à l'investiture suprême, «le fera au moment opportun», se contente-t-on d'annoncer.
«Le FFS se déclare contre ce branle-bas de combat et remue-ménage observés au sein de la classe politique à la veille de chaque échéance électorale, d'autant plus que toutes les élections précédentes n'ont rien pu changer», a justifié Ahmed Batatache. Malgré la proximité de ses joutes pour la succession au fauteuil du palais d'El Mouradia doublée d'un statu quo et d'un flou total caractérisant la scène politique, le vieux parti de l'opposition n'a pas jugé utile de se prononcer. «Depuis 1963, la ligne politique du FFS reste constante et inchangée. Dans son discours, le parti a toujours prôné le changement du régime», fait-il savoir.
Toutefois, «le FFS est contre le changement par la violence. Dès lors, il (le FFS...Ndlr) appelle à un «consensus national, seul à même de réussir cette transition politique à travers la mise en place d'une assemblée constituante, bien entendu», a-t-on souligné. Le même responsable a réitéré encore une fois que la venue en Algérie de Aït Ahmed pour le cinquantenaire du FFS est totalement écartée. Intervenant, hier, à l'ouverture des travaux de ladite conférence, Mohand Amokrane Chérifi, membre de l'instance présidentielle, expert auprès des Nations unies, également ex-ministre de l'Industrie, a souligné dans ce sens que «la construction d'un consensus national vise à conduire une évolution pacifique et progressive. Un agenda avec un calendrier et des garanties qui rassurent toutes les sensibilités au sein du pouvoir et de l'opposition et ce, pour éviter les ruptures violentes qui menacent l'unité nationale, la stabilité et la souveraineté nationale du pays».
Ceci n'est réalisable que «si les puissants acteurs du champ politique renoncent à leurs intérêts et leurs privilèges», indique-t-il. Le même conférencier a noté qu' à l'exception de la Chine et du Vietnam «toutes les réformes politiques étaient précédées d'un changement de régime avec l'instauration de la démocratie selon les principes universellement reconnus et la construction d'un Etat de droit avec la séparation effective des pouvoirs». «C'est une illusion de croire qu'on peut réformer s'il n'y a pas un certain nombre de conditions politiques», ajoute-t-il Le conférencier a plaidé pour la préservation des secteurs stratégiques d'autant plus que tous les programmes des partis politiques et même celui du président de la République parlent d'indépendance économique.
Cette indépendance n'aura pas de signification «si on ne contrôle pas ses secteurs de souveraineté comme les matières premières et on ne préserve pas son secteur énergétique», indique-t-il. L'expérience de notre pays a montré que s'il est possible de se mettre d'accord sur les grandes lignes d'un programme économique et social, environnemental et culturel «le plus grand obstacle est d'abord politique», appuie-t-il. Car, explique-t-il «les réformes économiques supposent une redistribution des pouvoirs entre l'Etat et les promoteurs du développement durable. Exigeant notamment la décentralisation effective et une autonomisation des acteurs (entreprises, collectivités locales et la société civile), l'indépendance de la justice et la protection de la presse». La résolution 66-288 des Nations unies dont l'Algérie a souscrit à cet engagement, est très explicite à ce sujet. Elle stipule dans son paragraphe 10: «nous (Etats y compris l'Algérie) considérons que la démocratie, la bonne gouvernance et l'Etat de droit au niveau national et international ainsi qu'un environnement favorable sont des conditions sine qua non du développement durable, notamment d' une croissance économique soutenue et partagée du développement social de la protection de l'environnement et d'élimination de la faim et de la pauvreté». Nous réaffirmons au FFS, poursuit-il que «pour atteindre nos objectifs en matière de développement durable, nous devons nous donner à tous les échelons des institutions efficaces, transparentes et démocratiques.
Cette évolution chez-nous est inéluctable». Pour traduire concrètement ce consensus en matière social, économique et environnemental, il serait judicieux de se donner «une législation» comme l'ont fait quelques Etats dans le monde. Ces pays-là comme la Belgique, les Etats-Unis ont mis en place une loi qui instaure des principes pour guider l'action de l'administration publique, engagerait les gouvernements successifs à adopter une stratégie de développement durable, établirait des mécanismes d'évaluation des comptes en matière de développement durable afin de mesurer le progrès. Mais il faut être réaliste, le chemin sera long et risqué connaissant les difficultés qu'ont eu à surmonter les différents pays d'Europe.
Par ailleurs, Mohamed Seghir Babès a pris part à la conférence du FFS.


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