Il est clair que la qualification au Mondial brésilien passera obligatoirement par un bon résultat à Ouagadougou le 12 de ce mois, avant la seconde bataille à Tchaker. A l'approche du déroulement de la manche aller des matchs barrages qualificatif au Mondial 2014, prévue désormais dans quatre jours au Burkina Faso, tout le monde, ou presque, se pose la question suivante, Vahid Halilhodzic va-t-il réellement prendre tous les risques, ou bien opter pour la prudence à Ouagadougou? Une question qui revient systématiquement aujourd'hui à travers la plupart des débats en cours, relatifs au prochain très important déplacement des Verts au Burkina, évènement oblige. Il est clair que la qualification au Mondial Brésilien, prévu l'année prochaine au pays de la Samba, passera obligatoirement par Ouagadougou le 12 de ce mois. Samedi prochain, lorsque des millions d'Algériens suivront la nouvelle sortie officielle de l'EN en terre burkinabée, ils auront tous à coeur de voir leur Equipe nationale sortir le grand jeu. Il est vrai que pour la plupart des supporters des Verts, l'optimisme est réellement palpable, et surtout de mise dans leurs propos. Ici en Algérie, on est profondément convaincu que l'EN prendra part à son quatrième mondial, l'été prochain. Il est vrai que les dernières sorties en date officielles des Verts sur le continent noir, ont finalement été très probantes au Bénin et au Rwanda. Le fait d'avoir finalement été en mesure d'aller chercher en déplacement son billet qualificatif aux matchs barrages au terme desquels seront connus les cinq pays qui représenteront le continent africain au Mondial 2014, a réellement rassuré aujourd'hui la plupart des Algériens. Il n'en demeure pas moins que le seul faux pas essuyé par les Verts en match officiel, avait eu lieu en juin 2012 à Ouagadougou, face au Mali. Les Verts vont-ils cette fois être en mesure de s'adapter réellement aux conditions d'un match qui se jouera une fois de plus sur cette pelouse très difficile du stade de Ouagadougou? Il est vrai qu'un match ne ressemble jamais au suivant, sinon très rarement. Contrairement à la rencontre perdue l'année dernière contre les Aigles du Mali, les Verts jouent pratiquement désormais leur ultime obstacle, d'avant- Mondial 2014. Quand un joueur comme Djamel Mesbah insiste beaucoup sur le caractère capital que revêt la première manche algéro- burkinabée, prévue le week-end prochain à Ouagadougou, l'habituel arrière-latéral gauche de l'EN est dans le vrai. L'idéal pour tous les yeux Algériens, serait de revenir de Ouagadougou avec une victoire qui est d'ailleurs dans les cordes des Verts, n'en déplaise aux éternels pessimistes. Toutefois, il est vrai que même si le dernier mot reviendra au sélectionneur national, la balle est surtout désormais dans le camp des éléments que Vahid Halilhodzic a décidé de retenir. Il est vrai aussi que l'ex-coach de l'EN, en l'occurrence Rabah Saâdane, a tous les droits aujourd'hui de s'exprimer sur la très importante prochaine sortie des Verts à Ouagadougou. L'ancien sélectionneur algérien a agi de la sorte pour mettre les Verts sous une pression plutôt positive pour le groupe, et non le contraire. Il n'en demeure pas moins que Vahid Halilhodzic sait pertinemment que tout dépendra aussi de la stratégie de jeu pour laquelle il va réellement opter le jour J. Tout le monde a déjà une idée plus ou moins exacte sur les noms des joueurs qui seront alignés le 12 septembre prochain à Ouagadougou. Les spécialistes en la matière, et autres observateurs avertis, sont partagés au sujet de l'option pour laquelle Vahid Halilhodzic optera face aux Etalons du Burkina Faso. La plupart d'entre eux pensent que le technicien bosnien va tabler sur un bloc très soudé, composé essentiellement des habituels joueurs cadres à vocation défensive. D'autres, par contre, estiment que l'EN possède aujourd'hui assez d'arguments en attaque pour faire la décision à Ouagadougou même. Comme quoi, entre risque et prudence de mise, le jour J, les joueurs de l'EN sont désormais devant leurs responsabilités.