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Les «affaires» qui faussent tout
FAF
Publié dans L'Expression le 29 - 03 - 2004


Raouraoua et Mechrara ont du pain sur la planche
En arrivant à la tête de la FAF, Mohamed Raouraoua avait fait la promesse de moraliser le milieu du football et de rendre à celui-ci ses lettres de noblesse. Au moment où il achève ses trois années de présidence de cette fédération, force est de reconnaître que la discipline a reçu un sérieux coup de fouet et s'est énormément améliorée sur le plan de la gestion. Le fait d'avoir relancé la Ligue nationale a été d'un très grand secours à la FAF. Cette ligue dont nous encouragions la création, il y a plus de dix ans, convaincus que nous étions, et que nous sommes encore, que le salut de la FAF, pour un travail efficace, passe par le largage des affaires des compétitions nationales. Mais il n'y a pas eu que cela. Raouraoua s'est, en effet, attelé à redorer le blason de l'EN, ce qu'il a réussi en partie mais il sait que l'aboutissement d'une telle mission ne peut être obtenu que si les clubs et l'Etat suivent en matière de prise en charge des jeunes catégories. A ce sujet, il est déplorable qu'au jour d'aujourd'hui, les quatre centres régionaux de formation que voulait lancer la FAF soient toujours fermés faute de financement.
Mais au-delà de ces missions nobles, il convient de souligner que le président Raouraoua n'a pas le soutien nécessaire pour mener à bien sa politique de moralisation de ce sport. Le drame c'est que, trop souvent absent du pays, il ne cherche pas (à moins qu'il ne veuille pas), «s'abaisser» à des affaires de championnat qu'il estime indignes de la mission qu'il s'est attribuée. Pourtant, on peut l'assurer qu'il ne «s'abaisserait» vraiment pas s'il daignait jeter un coup d'oeil sur ce qui se trame dans nos championnats nationaux. La crédibilité, celle de la FAF et du football algérien, passent par des championnats réguliers où la tricherie n'a pas raison d'être. Nous ne parlons pas des histoires d'arbitrage mais de ces affaires où la réglementation est foulée au pied par ceux-là mêmes qui sont censés la respecter. Que M.Raouraoua, au nom de ce qualificatif de «M.Propre» qu'on cherche à lui donner, jette un oeil dans les affaires de la commission de discipline de la LNF. Bien sûr, il nous répondra que celle-ci a un président, en l'occurrence M.Mecherara, et qu'il s'interdit toute immixtion dans les affaires de la Ligue. Facile, trop facile, car cela signifierait une fuite en avant devant de graves problèmes. M. Mecherara, avec tout le respect qu'on lui doit, ne peut rien dans les délibérations de sa commission de discipline et cela tout le monde le sait car il semble ligoté. Du reste, que M.Mecherara et M.Raouraoua nous expliquent quel est ce privilège, gros comme ça, dont bénéficie l'USMBlida dans les affaires disciplinaires? Qu'ils nous expliquent comment ce club, dont les supporters sont parmi les plus turbulents et les plus durs du pays, récidivistes de surcroît, n'a pour l'instant, eu que des matches à huis clos mais à domicile? D'autres clubs, pour des fautes dix fois moins graves, ont eu leur terrain suspendu. De grâce messieurs de la LNF et de la FAF, qu'on ne nous dise pas qu'on s'en tient aux rapports des arbitres. L'USMB a eu quatre matches à huis clos à domicile. Elle a récidivé en matière de violence, elle méritait la suspension du terrain. Un point c'est tout. Ce n'est pas nous qui le disons, c'est la réglementation. Pourquoi alors, lui avoir donné un autre match à huis clos à domicile? Le club blidéen serait-il un club extra-terrestre? Et dire que ladite commission de discipline est dirigée par quelqu'un qui se dit neutre par rapport au football et n'y avoir aucun intérêt. On voit bien qu'en peu de temps, il a été complètement imprégné de tous les mauvais côtés de la discipline. Mais il n'y a pas que cela! En effet, on a appris que le match MOC-JSMS du groupe Est de la division 2 sera rejoué sur décision de la commission de recours de la FAF. Voilà un autre coup tordu fait au football algérien. Que M.Raouraoua intervienne dans cette affaire car il y va de sa crédibilité. S'il venait à ne pas réagir c'est qu'il entérine un coup bas de «sa» commission fédérale de recours.
En cela, M.Raouraoua, déjà assez malmené par les affaires d'arbitrage, pourrait passer pour quelqu'un qui ne cherche à voir que ce qu'il y a de beau dans le football. Nous sommes de ceux qui croyons en sa politique de modernisation de la discipline. Mais pourra-t-il aller au bout de ses idées s'il est entouré de gens à l'esprit clubard et peu enclins à se soumettre aux règlements généraux ? On en doute. Incontestablement, la balle est dans le camp de Raouraoua.


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