Samira Gabli et Mohamed Belhi présentant le programme «Le plaisir de la lecture» est le slogan de cette maison d'édition qui participera avec un riche programme cette année à la 18e édition du Sila. Mohamed Belhi, ancien directeur de l'Anep et Samira Gabli, directrice de l'édition ont animé hier matin au siège de la libraire Rachdidia, un point de presse afin de présenter le nouveau catalogue de l'Anep qui vient de s'enrichir de 45 nouveaux titres. Le directeur, M.Ahmed Boucenna qui était retenu ailleurs pour une réunion n'a pu donc y assister. Ont participé à cette conférence une flopée d'auteurs, présents pour accompagner leurs ouvrages. Dans son allocution d'ouverture, M.Belhi insistera sur l'utilité du livre arguant qu'un peuple sans livre est un peuple mort, tout en rajoutant que «la lecture participe à la lutte contre l'intégrisme». Pour sa part, Samira Gabli qui fera un tour d'horizon des ouvrages publiés chez l'Anep évoquera entre autres la série de littérature et de poésie éditées, à cette occasion, qui coïncide avec la tenue de la 18 édition du Salon international du livre d' Alger. Elle citera également le nom de Achour Fenni dont un coffret vient de paraître et lequel a trait, notamment à l'économie des médias, mais aussi la parution de livres d'arts plastiques qui portent, entre autres, sur l'artiste-peintre Hamza Bounoua, l'édition de quatre livre en langue amazighe (deux en littérature et deux en poésie). «Editer dans la langue amazighe dira-t-elle afin de lui donner également son dû aux côtés des langues arabe et française». La conférencière relèvera le nombre de 15 en travaux journalistiques dont celui du journaliste d'El Khabar, Hamid Abdelkader, mais aussi celui de la célèbre journaliste télé Soraya Bouamama dont le livre a trait «à ses années de journaliste dont les années 1990. Un livre qui m'a fait pleurer deux fois...», a confié la directrice des éditions Anep. Aussi, pour cette année, le catalogue des nouveautés Anep compte plusieurs beaux livres à traverse lesquels leurs auteurs ont voulu inscrire, nous dit-on en lettres d'or les caractéristiques du patrimoine algérien. S'agissant de la coédition, l'Anep nous apprend-on, a déjà acheté les droits de plusieurs titres de la maison d'édition libanaise El Farabi. Abordant la question de la promotion et de la distribution, casse-tête chinois pour tout éditeur, on fera remarquer: «On travaillera pour faire distribuer les livres dans toutes les wilayas du pays en organisant notamment des salons et des ventes-dédicaces partout...». A propos du Salon international du livre d'Alger quatre ventes-dédicaces ou signatures se tiendront chaque jour au niveau du stand Anep. «Aussi, à cet effet, l'Anep a mis en place un programme éditorial riche et varié qui touche différents domaines, aussi bien littéraire, artistique, qu'intellectuel» pouvons-nous lire sur le dossier de presse. Et d'ajouter: «Pour s'imposer davantage face aux éditeurs, aussi bien nationaux, qu'étrangers, les éditions Anep n'ont pas lésiné sur les moyens humains et matériels nécessaires pour concrétiser les objectifs fixés au départ de l'aventure, notamment en prenant sous son aile quelques nouvelles plumes inconnues du grand public et en valorisant les langues nationales, tout en dépassant les préjugés linguistiques.. Le secret de cette réussite réside à la fois dans la qualité visuelle des ouvrages publiées et dans la diversification du catalogue (pas moins de 600 titres) qui compte aussi bien des personnalités historiques dont le nom a marqué de façon ou d'un autre l'histoire de l'Algérie, que des nouvelles plumes appartenant à la génération postindépandance et que l'Anep a voulu sortir de l'ombre...» «Nous aurions aimé organiser des rencontres avec nos auteurs si l'espace était plus grand, mais nous comptons bien le faire à travers d'autres espaces de promotion dans le cadre d' un programme que nous comptons appliquer tout au long de l'année...» Interrogé sur ce qu'ils pensent sur le nouveau projet de loi sur le livre, la directrice de l'édition a avoué ne pas l'avoir encore lu. «Nous n'avons aucune donnée sur ça.» A propos toujours du Sila, l'Anep annoncera la tenue d'un espace enfants tout en indiquant son souhait de se pencher plus sérieusement sur le livre scientifique et ce, à compter de l'année prochaine.