Le séminaire sur les expériences de gestion des catastrophes naturelles dans le Bassin méditerranéen, a été présidé par le directeur général de la Protection civile, le colonel Mustapha El Habiri. «La gestion des catastrophes naturelles dans le Bassin méditerranéen.» Voilà ce qui fait l'objet d'un séminaire regroupant des experts du groupe 5+5 de la Conférence des ministres de l'Intérieur des pays de la Méditerranée occidentale (Cimo), qui se tient depuis hier, à Alger. Le séminaire qui se déroule, deux jours durant, à l'Unité nationale d'instruction et d'intervention de Dar El Beida, s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des mesures préconisées par la déclaration d'Alger ayant sanctionné, en avril dernier, les travaux de la 15e Cimo. L'ouverture de cette rencontre dont l'objectif principal est l'intensification des connaissances mutuelles et le transfert d'expertise et de savoir-faire en matière de gestion des catastrophes naturelles, a été présidée par le directeur général de la Protection civile, le colonel Mustapha El Habiri. Les pays participant au séminaire sont l'Espagne, la France, l'Italie, Malte, la Tunisie et la Libye. Le Portugal, le Maroc et la Mauritanie sont absents. Des communications autour de l'organisation administrative et opérationnelle de la Protection civile, l'organisation des secours en Algérie en cas de catastrophe et l'expérience algérienne de gestion du séisme de Boumerdès de 2003, des inondations de Ghardaïa de 2008 et l'explosion de la zone pétrochimique de Skikda en 2004, sont présentées. Les débats portent, notamment sur les expériences de gestion des différentes catastrophes enregistrées dans le Bassin méditerranéen, la coopération régionale en matière de Protection civile et sur les éventuelles opérations mixtes entre des équipes de secours dans le cadre de la solidarité régionale. Un exercice grandeur nature sera exécuté par les éléments de l'Unité nationale d'instruction et d'intervention à la clôture du séminaire. Le colonel El Habiri a salué, dans une allocution d'ouverture, l'intérêt qu'accordent les pays du groupe 5+5 au renforcement de leur coopération, soulignant que grâce à ce groupe, l'entraide entre les pays du Bassin méditerranéen en cas de catastrophes naturelles ou autres, est «bien organisée»car les accords en la matière sont «clairs» et «nets». Il a rappelé les axes de la déclaration d'Alger de la 15e Cimo qui s'articulent, entre autres, sur la formation technique spécialisée, le renforcement de l'assistance mutuelle, l'organisation d'exercices de simulation de situation d'urgence et l'échange d'information et de retour d'expériences. Le colonel El Habiri a relevé l'importance à accorder à la coopération entre les institutions de la Protection civile du Bassin méditerranéen, précisant qu'elle «permettra de rapprocher (les) systèmes d'organisation, de coordination et de gestion des catastrophes et de préparer une éventuelle projection en cas d'entraide mutuelle».