Les adjoints d'éducation ont marché hier à Béjaïa. Ils étaient des dizaines à avoir répondu à l'appel de leur coordination pour crier leur colère en rejetant l'examen professionnel. Leur marche a été ponctuée par un sit-in devant le siège de la direction de l'éducation. Dans sa prise de parole, le coordinateur de wilaya, Mohamed Ouadah, s'est insurgé contre «la politique discriminatoire affichée à leur encontre par la tutelle». Il a rappelé le procès-verbal cosigné le 6 mars dernier par le directeur des ressources humaines du ministère et les représentants du bureau national qui stipule que «tous les adjoints d'éducation principaux seront promus aux postes de superviseurs pour bénéficier de deux catégories d'avancement salarial». Contre toute attente, le ministère décide d'improviser des examens professionnels à cette catégorie forte de près de 55 000 adjoints pour un nombre insuffisant de postes à pourvoir».