Les adjoints de l'éducation vont reprendre la protesta. Leur dossier n'est pas encore réglé malgré les nombreuses sollicitations de leur syndicat aux pouvoirs publics. L'une des principales revendications reste d'avoir un statut clair avec des possibilités de promotion. Ce que la tutelle rejette toujours. Les adjoints de l'éducation vont reprendre la protesta. Leur dossier n'est pas encore réglé malgré les nombreuses sollicitations de leur syndicat aux pouvoirs publics. L'une des principales revendications reste d'avoir un statut clair avec des possibilités de promotion. Ce que la tutelle rejette toujours. Le recours aux sit-in dans les prochains jours par la coordination des adjoints de l'éducation affiliée à la SNTE (syndicat national des travailleurs de l'éducation) a été décidée samedi dernier, indique Mourad Fartaki qui annonce que «ces actions sont le fruit de l'opacité totale entourant le dossier» par la tutelle. Depuis 5 ans, date de la création de ce syndicat, la question d'un statut particulier avec des possibilités de promotion laisse indifférent le ministère de l'Education qui n'a donné que des promesses pour le régler. Le syndicat considère que le nouveau statut «contient des classifications injustes». De plus, le nouveau statut «condamne ces adjoints de l'éducation à rester à 80% dans la même catégorie». «Nous avons été les plus lésés par ce statut particulier qui a prévu une série de mesures ayant comme répercussion directe la marginalisation de ce corps», affirme le SG de syndicat qui déplore que «toutes les réunions avec les responsables du ministère de l'Education se sont avérées stériles, car tous les accords conclus à ce jour, notamment la régularisation de la promotion au poste de superviseur, n'ont pas été concrétisés sur le terrain». «Le nombre de postes des superviseurs ouverts dans certaines wilayas ne dépasse pas la trentaine, alors qu'ils sont un millier à attendre depuis longtemps cette promotion», relève amèrement le SG de ce syndicat. Les conditions socio-professionnelles qui sont décriées constamment par la coordination syndicale s'ajoute ainsi aux autres contraintes d'ordre salarial et d'évolution de carrière. Un autre fait reste notable pour cette catégorie de travailleurs de l'éducation est celui d'un non-classement alors que les autres catégories l'ont été depuis quelques années. Après huit mois de pause, le syndicat a jugé opportun de faire entendre sa voix. «Nous avons opté d'abord pour une réunion avec le directeur de la gestion des ressources humaines au niveau du ministère, le 3 décembre», précise le responsable de ce syndicat. En attendant, les syndicalistes ont choisi de s'adresser au président de la République par le biais d'une lettre ouverte où ils tiennent à dénoncer leur situation. Dans ce sens, les responsables syndicaux tiennent à saisir le chef de l'Etat et le ministre de l'intérieur afin de revoir et corriger le décret ministériel 12/240 portant statut de la corporation. Ils espèrent ainsi obtenir gain de cause après avoir épuisé tous les recours. Le recours aux sit-in dans les prochains jours par la coordination des adjoints de l'éducation affiliée à la SNTE (syndicat national des travailleurs de l'éducation) a été décidée samedi dernier, indique Mourad Fartaki qui annonce que «ces actions sont le fruit de l'opacité totale entourant le dossier» par la tutelle. Depuis 5 ans, date de la création de ce syndicat, la question d'un statut particulier avec des possibilités de promotion laisse indifférent le ministère de l'Education qui n'a donné que des promesses pour le régler. Le syndicat considère que le nouveau statut «contient des classifications injustes». De plus, le nouveau statut «condamne ces adjoints de l'éducation à rester à 80% dans la même catégorie». «Nous avons été les plus lésés par ce statut particulier qui a prévu une série de mesures ayant comme répercussion directe la marginalisation de ce corps», affirme le SG de syndicat qui déplore que «toutes les réunions avec les responsables du ministère de l'Education se sont avérées stériles, car tous les accords conclus à ce jour, notamment la régularisation de la promotion au poste de superviseur, n'ont pas été concrétisés sur le terrain». «Le nombre de postes des superviseurs ouverts dans certaines wilayas ne dépasse pas la trentaine, alors qu'ils sont un millier à attendre depuis longtemps cette promotion», relève amèrement le SG de ce syndicat. Les conditions socio-professionnelles qui sont décriées constamment par la coordination syndicale s'ajoute ainsi aux autres contraintes d'ordre salarial et d'évolution de carrière. Un autre fait reste notable pour cette catégorie de travailleurs de l'éducation est celui d'un non-classement alors que les autres catégories l'ont été depuis quelques années. Après huit mois de pause, le syndicat a jugé opportun de faire entendre sa voix. «Nous avons opté d'abord pour une réunion avec le directeur de la gestion des ressources humaines au niveau du ministère, le 3 décembre», précise le responsable de ce syndicat. En attendant, les syndicalistes ont choisi de s'adresser au président de la République par le biais d'une lettre ouverte où ils tiennent à dénoncer leur situation. Dans ce sens, les responsables syndicaux tiennent à saisir le chef de l'Etat et le ministre de l'intérieur afin de revoir et corriger le décret ministériel 12/240 portant statut de la corporation. Ils espèrent ainsi obtenir gain de cause après avoir épuisé tous les recours.