Le Gspc, traqué en Kabylie, a tenté de s'implanter à l'ouest du pays. Le Gspc tente de s'implanter à Oran, mais ses tentatives ont été toutes vouées à l'échec du fait de considérations que les stratèges de l'organisation terroriste n'ont pas prises en considération. Le Gspc, traqué en Kabylie, a tenté de s'implanter à l'ouest du pays. Cette stratégie répond aux désirs du Gspc de se retrouver présent dans les zones d'influence marquée par le trafic des armes et de la drogue. L'organisation terroriste de Hassan Hatab, pourchassée au centre du pays, tente une réimplantation à l'Ouest, une zone caractérisée par la présence de groupes sans scrupules capables d'évoluer entre deux eaux: le trafic des harems et celui de la drogue. Le Gspc et bien avant lui le HDS de Salim Al Afghani avaient tenté de faire de la région ouest une plaque tournante du trafic des armes et des faux documents. Pour comprendre le phénomène, il faudrait revenir aux origines de la dichotomie qui avait gêné l'implantation des groupes terroristes à l'Ouest, depuis la disparition de Mustapha El Akkal et Kada Benchiha, aucun groupe structuré n'a réussi à s'implanter dans cette région. Ce constat s'est confirmé avec les événements qui se sont succédé. Les groupes armés, qui avaient osé un rapprochement avec les réseaux de trafic de drogue ou ceux en charge de tous les trafics dans la bande frontalière, ont tous échoué. Les enjeux pour les uns ne sont pas identiques et ceux qui misent sur un argent coulant à flot du fait de l'émigration clandestine ou du trafic de drogue ne s'accommoderaient jamais d'un trafic aux fondements politiques, mais sans incidence financière directe immédiate. Le Gspc, partant de ces constats d'échec, a tenté une autre méthode de réimplantation: s'appuyer sur les cellules dormantes de l'ex-GIA en les dopant avec des éléments introduits du centre du pays ou ceux qui avaient réussi à s'échapper des opérations de démantèlement du Fida. Les forces de sécurité, aujourd'hui aguerries, ont déjoué ce complot et les opérations de ratissage menées ces derniers jours dans la banlieue est d'Oran répondent à cette stratégie : depuis le mois de janvier dernier, le Gspc est en train de perdre du terrain et de voir toute sa stratégie de déploiement à l'ouest du pays battue en brèche.