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Stéréotypes!
Publié dans L'Expression le 19 - 12 - 2013


Les choses peuvent-elles être aussi carrées que le supposent d'aucuns ou qu'on veut le faire croire? Certes, non! L'exemple nous vient de Syrie ou ceux-là qui ont créé de toutes pièces et monté en épingle une «rébellion» - qui n'existait que dans leur esprit- ne cachent plus leur amertume de n'avoir pu parvenir à leur objectif stratégique. Contrairement à ce qui s'est passé en Tunisie et en Egypte, de façon moindre au Yémen, mais comme en Libye, il n'y eut point de «révolte» pacifique et «spontanée» - réprimée par le régime - comme n'ont cessé de le marteler les médias proches des maîtres d'oeuvre de la tentative de changer le régime syrien par la force. Aussi, c'est quelque peu contrarié que le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, admettait l'autre jour qu'il y avait de «gros problèmes» en Syrie. En effet, le coup de force qui devait, aurait dû, être couronné par la neutralisation du dernier régime non-aligné au Moyen Orient - par l'éviction de Bachar Al Assad - tourne en eau de boudin au grand dépit de ses concepteurs. Nonobstant, Bachar Al Assad - qui n'est certes ni un saint, ni le démocrate qui fait tant défaut au Monde arabe - n'est pas tombé. Contre toute attente, il a été et reste l'homme de la situation. Le régime syrien reste certes, peu estimable, mais par qui veut-on le remplacer? Y a-t-il des régimes «recommandables» et démocrates de par le monde? Va-t-on faire croire que Bachar Al Assad est plus autocrate que ne le sont les monarchies absolutistes du Golfe, lesquelles ont fourni hommes, finances et armes aux jihadistes qui, depuis près de trois ans, tuent le peuple syrien? Quant aux «démocraties» occidentales, que d'aucuns veulent ériger en référence ultime, depuis quand se sont-elles souciées du devenir des peuples pliant sous le joug de dictatures arabes qu'elles ont souvent installées et pérennisées? Des «démocraties» qui souhaitaient et espéraient que les pays arabes s'inspirent du régime obscurantiste wahhabite saoudien. Washington n'avait-il pas condamné avant l'heure le régime républicain en Algérie en 1992, allant jusqu'à se féliciter de l'arrivée au pouvoir de l'ex-FIS qui voulait installer à Alger un Etat islamiste wahhabite? Hier, l'Occident qui souhaitait voir à Alger un pouvoir à sa botte s'est peu soucié de l'opinion du peuple algérien; aujourd'hui, ce même Occident, admiré par des commentateurs arabes - et certes parmi eux des Algériens - s'inquiète du peuple syrien comme d'une peau de chagrin, qui finance les rebelles qui n'ont pas été pour peu - avec les jihadistes armés par l'Arabie Saoudite et le Qatar - dans les massacres qui ont marqué la Syrie ces trente-deux derniers mois. Avec du retard à l'allumage, le chef du Pentagone, Chuck Hagel, admet la «dangerosité» de la situation en Syrie qui échappe désormais à ceux-là qui ont décidé d'installer à Damas une opposition hétéroclite tout à leur dévotion. «Je crois que ce qui s'est passé ces derniers jours est le reflet de la complexité et de la dangerosité de la situation ainsi que de son imprévisibilité» s'inquiétait le secrétaire américain à la Défense, qui fait ainsi le constat de la déroute de ce qu'il appelle «l'opposition modérée» regroupée sous le label de l'ASL (Armée syrienne libre, formée de déserteurs et de mercenaires) avec l'aide logistique occidentale. L'ASL est en train d'être laminée par les «jihadistes» dont le nombre en Syrie est estimé à plus de 60.000 hommes qui recrutent dans plusieurs pays arabes et musulmans et européens. En vérité, le premier fait à relever est que la rébellion dite «syrienne», contre le régime de Damas, compte dans ses rangs plus d'étrangers - de plusieurs nationalités - que de Syriens proprement dit. De fait, se rendant compte de l'évidence, si ce n'est de la supercherie, Washington et Londres ont suspendu leur «aide» dite «non létale» à l'ASL qui n'aura été qu'un météorite - qui causa toutefois de grands dommages à la Syrie - dans le ciel syrien. Mieux armés, mieux formés, les islamistes «jihadistes» combattent à la foi l'Armée nationale syrienne et l'ASL. Il est patent que les jihadistes - dont seule une minorité est syrienne - ne sont pas prêts à partager le pouvoir si jamais ils réussissent à s'en emparer. Ce qui fait peur aux mentors de la rébellion syrienne. Dilemme que résume parfaitement l'ancien directeur de la CIA, Michael Hayden qui a jugé qu'une victoire de Bachar Al Assad pourrait être «le meilleur de trois très, très horribles scénarios», dont aucun ne prévoit la victoire de la rébellion. On ne le lui fait pas dire! Mais qui, par égotisme, a ouvert la boîte de Pandore....?

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