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Les hauts lieux
RETOUR SUR UNE ANNEE PRESQUE NORMALE (2)
Publié dans L'Expression le 22 - 12 - 2013

A part la maladie de Bouteflika, les hauts lieux n'auront connu, durant l'année 2013, que deux ou trois événements sans trop d'importance.
Au tout début de l'année, au mois de mars 2013, le Premier ministre Sellal, récemment promu, annonçait qu'on allait procéder à la révision de la Constitution mais, à partir du 27 avril, les choses prirent une autre tournure. Le président eut à cette date un AVC qui le mena à l'hôpital du Val-de-Grâce de Paris.
Durant cette hospitalisation, la scène politique de l'Algérie a connu beaucoup de turbulences. Certains appelaient de toutes leurs forces à faire valoir l'article 88 qui permet de pourvoir à l'empêchement du président à poursuivre sa mission à la tête de l'Etat.D'autres appelaient l'armée à faire preuve de conscience vis-à-vis du peuple et à intervenir au nom de la Constitution, alors que d'autres voix s'élevaient pour appeler à plus de retenue. Une divergence quant aux attitudes par rapport à la maladie du président était visible et claire. Sur les différentes chaînes de télévision, dans les différents titres de la presse écrite et même dans les cafés du coin, on ressentait l'impact de cette divergence.
On parlait alors ouvertement de clans de là-haut et l'on remarquait aussi la valse incessante de ces énergumènes qui ne finiront jamais de danser d'un lieu à l'autre en fonction de ce qui leur provient comme nouvelles. Ce qui était remarquable c'est que certaines voix qui appelaient si fort à un quatrième mandat se turent brusquement, comme de peur d'être comptabilisées du mauvais côté.
L'absence de Bouteflika dura à un point où il était presqu'impossible de continuer sans se réveiller sur des surprises.
À part, peut-être, la veille de l'élection de 2004, on n'a eu jamais à sentir le pays aussi près d'un problème que cette fois. Dépêchés par on ne sait qui, et parlant on ne sait au nom de qui, certains danseurs des républiques modernes, avaient pris la décision d'aller voir Liamine Zeroual pour essayer de le faire revenir à la présidence du pays.
D'où avaient-ils apporté cette approche? Personne ne sait. On sait simplement que c'était une approche dangereuse qui cherchait à jeter dans notre pays et de manière définitive la règle qui veut que chacun ramène le président qu'il veut. Que l'urne et le peuple allaient être définitivement enfouis dans les malles oubliées du passé. C'est d'ailleurs à cette période précise que Bouteflika interrompit sa convalescence en France pour venir la poursuivre en Algérie sachant que sa présence, à elle seule, était apte à faire rentrer certaines choses dans l'ordre. Ce qui eut lieu effectivement à partir de ce 16 juillet 2013 lorsqu'il atterrit à Boufarik. Dès son retour, Bouteflika commençait à reprendre les choses en main. C'est ainsi que, directement ou indirectement, il pesa dans la résolution du problème FLN qui durait depuis plus de sept mois et de laquelle résolution sortira Saâdani à la tête dudit parti. Ensuite, il procéda le 12 septembre à un remaniement ministériel, l'un des plus importants depuis sa venue en 1999 et qui fut confié à Sellal qui dirige donc son deuxième gouvernement depuis.
À partir du mois d'octobre, un ensemble de décisions stratégiques allaient être prises par Bouteflika dans le domaine de la sécurité. Des transferts de missions, des départs à la retraite et des changements ont été opérés dans certaines institutions de l'Etat. Certains y voient les conséquences d'une lutte entre un certain clan Bouteflika et un certain clan Toufik.
D'autres y voient des décisions tout à fait normales. Mais quelles que soient les véritables raisons de ces décisions, elles doivent avoir une relation avec la prochaine élection, d'une manière ou d'une autre, car on est à un moment et dans des conditions où les grandes décisions ne devraient pas être prises. Par ailleurs, de toute l'année, il n'y eut aucun Conseil des ministres à part celui du 29 septembre par lequel Bouteflika avait tenu à marquer sa présence au sommet de l'Etat. Trop peu, n'est-ce pas, pour un pays qui vit dans une période où les effets des changements nous pressent de partout et où les évènements d'importance se bousculent à nos frontières.


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