On ne sait si l'USMAlger finira par remporter un nouveau titre de champion d'Algérie, mais si elle parvenait à le faire en fin de saison, elle devra inscrire le nom de Metref en lettres d'or. Elle devra, en effet, se souvenir qu'en un lundi maussade du mois d'avril alors qu'elle disputait un match comptant pour la 26e journée de la compétition nationale, au stade du 5-Juillet, contre son rival de toujours dans la capitale, à savoir le Mouloudia d'Alger, elle était toujours tenue en échec à 2 minutes de la fin alors que ses supporters venaient d'apprendre que la JSK, leader avec deux points d'avance sur elle, venait de terminer sa confrontation face au CRB sur une victoire. A ce moment là l'avance de la JSK sur l'USMA s'accroissait de deux unités et les chances de cette dernière s'amenuisaient. Lorsque surgit «Zorro Metref». On jouait, donc la 88' et l'USMA n'en menait pas large face à un MCA, certes peu imposant mais qui, depuis un bon moment, monopolisait le ballon. On vit, alors l'USMA entreprendre une contre attaque sur le côté droit terminée par un long centre d'Achiou à destination d'Ammour posté presque au niveau du second poteau de la cage gardée par Saoula. Après avoir amorti le ballon, le meneur de jeu des Rouge et Noir, prit son temps avant de servir en retrait Metref qui arrivait en courant. Un petit contrôle du pied droit et un tir dans le coin gauche des buts de Saoula. Le tour était fini, les joueurs du MCA n'avaient plus que les yeux pour pleurer après avoir constaté les dégâts occasionnés par ce manque de concentration défensive à un moment décisif du match. Et l'entraîneur de l'USMA de rire sur le bon coup qu'il venait de réaliser à savoir d'avoir remplacé, peu de temps auparavant, Meftah par Metref. Disons que cette victoire ne paraît pas imméritée mais l'USMA aurait gagné à se montrer plus tranchante dans ses offensives. La preuve en a été que le gardien Saoula n'a presque pas eu à s'employer dans un match d'une très grande monotonie qui n'a, d'ailleurs, pas attiré la grande foule au stade olympique. Nous ne parlerons pas d'Abdouni qui a, lui, presque dormi face à la léthargie des attaquants adverses. Bref un derby à oublier.