Les préinscrits au dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (Daip) sont «prioritaires». L'Etat tente de libérer les postes vacants. Des procédures sont déjà menées, depuis la déclaration du ministre des Finances pour procéder au recrutement. Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Benmeradi, a affirmé dimanche dernier que les inscrits dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (Daip) seront «prioritaires» afin de pourvoir aux 140.000 postes vacants dans la Fonction publique précisant que les dotations budgétaires sont mobilisées par la loi de finances pour satisfaire ces emplois. «Environ 800.000 jeunes inscrits dans le cadre de ce dispositif ont été recensés à fin 2013», a souligné le ministre en marge de la signature d'une convention-cadre entre son département et celui de la Pêche et des Ressources halieutiques sur la promotion de la microentreprise dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture. Sur ce total, «environ 500.000 inscrits Daip sont dans l'administration et seront prioritaires pour assurer les postes vacants dans la Fonction publique», a précisé Benmeradi. Dans son rapport d'appréciation sur l'exécution du budget 2011, la Cour des comptes fait état de milliers de postes budgétaires non pourvus jusqu'ici, alors que le chômage frappe une grande tranche des jeunes dont nombre de diplômés. «Des mesures seront prises prochainement pour procéder aux recrutements des jeunes diplômés parmi les 500.000 Daip», a précisé Benmeradi. Il a souligné que des concours internes sont prévus pour sélectionner les candidats à des postes exigeant des critères spécifiques. Quelque 3 millions d'emplois étaient espérés à l'horizon 2014. Ce constat avait été émis lors du regroupement régional Centre des cadres du secteur de l'emploi tenu en octobre 2013 à Alger. Cet ambitieux objectif était accompagné de diverses décisions à même de contribuer à la concrétisation de cet objectif socio-économique d'importance. L'on peut citer, entre-autres, le développement des infrastructures qui sont une base créative d'emploi et bénéficiant aux principaux secteurs économiques. Pour ce faire, le Premier ministre a installé une commission présidée par Mohamed El Ghazi, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Réforme du secteur public pour étudier ce dossier et prendre les mesures nécessaires afin de pourvoir à ces postes vacants.