Bilan n Le nouveau dispositif de l'emploi, en l'occurrence, le Dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (Daip) a enregistré des résultats satisfaisants. Après un mois et huit jours de mise en œuvre, du 1er juin au 8 juillet, pas moins de 21 653 jeunes ont été insérés dans le monde du travail, dont 9 393 ont un niveau universitaire. Ce premier bilan a été dressé, jeudi dernier, par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, lors d'une rencontre d'évaluation avec les directeurs de l'emploi et de l'inspection du travail des 16 wilayas du Centre. Parmi ces jeunes placés par l'Agence nationale de l'emploi, on dénombre aussi, 7 036 ayant un niveau secondaire et 5 224 sans formation. Elles sont en tout 17 877 entreprises, publiques et privées, dira le ministre, qui ont tenu à placer cet effectif. «Nous insistons sur le secteur économique car les opportunités de travail sont plus importantes et la pérennité du travail est garantie», indiquera-t-il. D'après M. Louh, le nouveau dispositif d'emploi (Daip) consiste en trois types de contrats d'insertion. Il s'agit du Contrat d'insertion des diplômés (CID) pour la première catégorie et du Contrat formation-insertion (CI) pour la troisième catégorie. Jusque-là, l'Agence nationale de l'emploi a enregistré 65 586 offres d'emploi provenant des entreprises économiques depuis le début du mois de juin. Pour ce qui est des administrations, le conférencier dira que l'opération n'a pas enregistré assez de recrutements, et ce, faute de postes budgétaires. Néanmoins, le ministre compte saisir les collectivités locales (APC) pour le placement des jeunes de la troisième catégorie, à savoir les sans diplômes et qualification pour assurer certaines tâches, plus ou moins accessibles, comme la sécurité, le gardiennage, le nettoyage… L'objectif de cette politique, poursuit M. Louh, est de réduire le taux de chômage à moins de 10% à l'horizon 2009-2010 et à moins de 9% durant la période 2011-2013. «Nous tablons sur le recrutement de 400 000 jeunes par an», affirme-t-il. Par ailleurs, le ministre de l'Emploi a évoqué l'autre aspect dudit dispositif, relatif à la création de l'activité dans le cadre de la Cnac, de l'Ansej et de l'Angen. A ce sujet, il a révélé la nouvelle stratégie de son département qui prévoit la création de 17 000 microentreprises et 55 000 postes d'emploi par an dans le cadre des trois mécanismes créés pour l'insertion des jeunes chômeurs. Interrogé sur le sort des jeunes ayant bénéficié auparavant du CPE (Contrat préemploi), M. Louh répondra que ces derniers peuvent postuler au nouveau dispositif. Cela dit, la priorité sera donnée à ceux qui n'ont jamais bénéficié des mesures offertes dans le cadre de la promotion de l'emploi.