Un One man show de première au Centre de loisirs scientifiques d'Alger. Dans le cadre de ses activités, le Centre de loisirs scientifiques a donné ce jeudi un spectacle du comédien algérien, Karim Benchaba, dans un monologue du grand humoriste québécois, Raymond Devos surnommé «le clown Québécois». Cette adaptation de Karim Benchaba nous a transportés dans le monde de l'absurde et la dérision avec un conteur de douze fables qui traitent de thèmes variés et universels comme Le médecin, la télévision ou encore La faim. Ainsi, notre humoriste a pu faire passer un message d'amour et de compassion pour les gens qui souffrent, notamment de la famine. Ces thèmes témoignent d'un humanisme extraordinaire. Ceci est le cas de la situation où il aborde le fléau qui ronge les pays du tiers-monde, en l'occurrence la faim. Ce sujet, le comédien l'aborde avec des pointes d'humour mêlées à des mimiques que seul Karim Benchaba peut produire. Cette situation, comme les autres d'ailleurs, n'a pas tardé à plonger l'assistance dans un rire indescriptible. Et comment quand on sait que ce comédien n'est fait que d'humanisme et de sensibilité «J'aime faire plaisir aux gens en les rendant heureux même pour un moment, car je sais que les gens vivent dans une situation délicate et c'est là le rôle d'un comédien, c'est de faire oublier le quotidien difficile aux autres, leur dire que leur vie a un sens et qu'il faut oublier de temps à autre, le chagrin qui les ronge». Ce one man show est interprété dans la langue de Molière. «C'est parce que, dira Karim Benchaba, j'ai voulu garder la langue d'origine, je crois que ça donne plus de charme et permet de garder la beauté originale de ce one man show. D'autant que les Algériens n'ont pas de problème vis-à-vis de langue française. Ils la comprenne à merveille». Ce jeune humoriste qui a une carrière prometteuse devant lui, nous a confié, par ailleurs, que sa première expérience, il l'avait acquise avec le grand homme de théâtre algérien, Rabah Bouras, «qui m'a inculqué l'amour du 4ème art qui est au service de l'humanité entière». En outre, notre humoriste ne cesse de s'inspirer des grands comédiens algériens. Il a même repris quelques monologues à l'instar de Un poème à coups de pied, à coups de poing du grand humoriste Abderahmane Lounis. Enfin, Karim Benchaba a avoué qu'il procéderait bientôt à la mise en scène de ses propres spectacles, «ce sera alors mon plus grand bonheur», nous a-t-il confié.