L'Education nationale a eu la part du lion avec 17 millions d'euros. La Commission européenne a octroyé à l'Algérie pas moins de 37 millions d'euros dans le cadre du soutien des actions du gouvernement dans les domaines de l'éducation, la justice et l'environnement. Plusieurs projets ont été sélectionnés à cet effet. Ils s'inscrivent dans le cadre du programme Meda (mesures d'accompagnement), destiné à la mise en oeuvre du partenariat euro-méditerranéen et mettent en oeuvre les grands axes de coopération choisis en commun entre l'Algérie et l'Exécutif européen. Le soutien à la réforme de l'éducation nationale a eu la part du lion dans ce montage financier avec 17 millions d'euros. Cette enveloppe est destinée à soutenir le programme d'amélioration du rendement du système éducatif, avec le souci premier de veiller à la qualité de l'enseignement, l'augmentation de l'équité, la réduction des disparités régionales et l'efficience des dépenses sectorielles. L'encadrement pédagogique et de gestion des structures du secteur de l'éducation sera concerné, dans le cadre de ce soutien, par des cycles de formation. La réforme de la justice bénéficie, elle, de 15 millions d'euros. L'objectif est de consolider le travail du gouvernement dans le sens de la consécration de l'Etat de droit. Pour ce faire, il est question d'améliorer les capacités du système judiciaire, en termes d'organisation, de compétence, de transparence et de service aux agents économiques et aux citoyens. La mise en place d'une juridiction administrative, à travers la création de tribunaux de commerce est également prévue, en sus de l'élaboration d'un code de déontologie pour les magistrats et les greffiers. Cela sans oublier le volet formation des personnels de justice qui inclut également un appui à la formation des personnels des administrations pénitentiaires et para-judiciaires (avocats, huissiers, notaires). Dans les 37 millions euros, l'environnement est concerné par un financement à hauteur de 5 millions d'euros, destiné essentiellement à la gestion des déchets solides. Le projet consiste à réaliser un programme d'investissement sur la période allant de 2003 à fin 2006, en matière de collecte, de traitement et de gestion des déchets solides de chacune des cinq villes concernées. En cours d'instruction à la Banque européenne d'investissement (bei), ce projet sera présenté au deuxième semestre de l'année en cours et le contrat sera signé par les deux parties à la fin de la même année.