500 journalistes et techniciens de l'Entv seront déployés à travers le pays. «Quelque 700 personnes, des corps journalistique et technique, seront mobilisés à l'échelle nationale, par la Radio nationale et ses stations régionales, pour assurer la couverture de cette élection, tandis que la télévision couvrira l'ensemble des wilayas, en déployant à elle seule 500 journalistes et techniciens, pour permettre (aussi) à la communauté algérienne à l'étranger de suivre cette consultation», a assuré samedi dernier à Ouargla le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel. Toutes les dispositions nécessaires liées à cette échéance électorale ont été prises «avant, durant et après le scrutin», a-t-il fait savoir. Messahel a indiqué que le programme de formation préconisé touchera l'ensemble des personnels de la presse, afin qu'ils puissent accomplir leur mission avec professionnalisme. Messahel, qui a inspecté le centre de la Radio algérienne, de la télédiffusion d'Algérie (TDA) de Berkaoui, entré en activité en 1987, qui coiffe cinq wilayas (Ouargla, Ghardaïa, El-Oued, Illizi et Tamanrasset), a également annoncé samedi dernier que le texte fixant les conditions d'éligibilité à la délivrance de la carte nationale de journaliste professionnel, sera bientôt présenté au gouvernement. Il a, par ailleurs, souligné la nécessité de création d'un syndicat national représentant les journalistes, qui serait un véritable «partenaire» des pouvoirs publics, lors des consultations relatives à l'encadrement et l'organisation de la profession. Interrogé sur les conditions de délivrance de cette carte aux correspondants régionaux, Messahel a fait savoir que pour pouvoir bénéficier de la carte de journaliste professionnel, «il faut avoir un contrat de travail permanent attestant que le revenu provient de l'activité de journaliste». Messahel a rappelé «les efforts de sensibilisation déployés par l'Algérie sur les dangers du terrorisme, avant que le monde ne finisse par découvrir en 2001 la vision juste de l'Algérie à ce sujet». Il fera remarquer que «l'Algérie est devenue une destination de toutes les nations voulant bénéficier de l'expérience algérienne, dans le domaine de la restauration de la paix et de la stabilité.» La commission réservera un traitement équitable par les médias aux candidats à la présidentielle conformément aux lois en vigueur, a affirmé Messahel qui a précisé que l'ouverture d'une chaîne de télévision dans chaque wilaya «est inconcevable et irréalisable financièrement», estimant que les radios régionales, «ont un rôle d'intérêt public et constituent un trait d'union entre les citoyens, les autorités locales et la société civile». A la question de savoir si la télédiffusion locale pouvait être développée par rapport à la radiodiffusion dont il existe 55 chaînes, dont 48 régionales, il répondra que «les cinq chaînes de télévision nationales suffisent d'autant qu'elles diffusent des programmes locaux produits par les stations régionales auxquelles elles donnent un écho national», précisant que la diffusion de la télévision qui permet actuellement de couvrir 85% du territoire national, se poursuivra jusqu'à la couverture intégrale du pays en 2015. S'agissant de la loi relative à l'activité audiovisuelle adoptée récemment par les deux chambres du Parlement, Messahel l'a qualifiée de «succès majeur» pour le citoyen algérien qui a besoin d'une information crédible et d'une production nationale qui donne la véritable image de l'Algérie à l'intérieur du pays et à l'étranger, a-t-il dit, précisant que la prochaine étape concerne l'élaboration des textes d'application et la désignation de l'Autorité de régulation.