Les discussions à Genève entre représentants du président Bachar al-Assad et de l'opposition, ont lieu sous l'égide du médiateur de l'ONU Lakhdar Brahimi. La Syrie prendra part lundi prochain (10 février) au deuxième round des négociations de paix à Genève, vient d'affirmer le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Moqdad. «Il a été décidé que la délégation de la République syrienne participera au 2e round des négociations à Genève» lundi prochain, a déclaré M.Moqdad à l'agence de presse Sana. «La délégation syrienne veut poursuivre les efforts qu'elle avait déployés lors du premier round à Genève et insiste pour que les discussions portent sur la totalité des clauses contenues dans le communiqué de Genève I et (commencent) par (la première) clause», a-t-il ajouté. M. Moqdad était l'un des membres de la délégation du gouvernement syrien au 1er round des discussions fin janvier à Genève, destinées à tenter de mettre fin au conflit mais qui n'avaient abouti à aucun résultat. Les discussions à Genève entre représentants du président Bachar al-Assad et de l'opposition, ont lieu sous l'égide du médiateur de l'ONU Lakhdar Brahimi. Damas insiste sur la question du «terrorisme», alors que l'opposition veut aborder la question de la transition dans le pays. Le communiqué de Genève I adopté en 2012 par les grandes puissances prévoit l'arrêt de «la violence sous toutes ses formes» et la formation d'une autorité gouvernementale de transition, sans mentionner le sort de M. al Assad. Selon M.Moqdad, «un retour de la sécurité et la stabilité en Syrie nécessite que l'on discute de l'arrêt du terrorisme et de la violence, comme indiqué dans le communiqué de Genève I». Au moment où Damas annonce sa participation au prochain round des négociations, l'étau se desserre sur Homs, ville assiégée jusque-là. Un premier bus a évacué, dès hier, des civils bloqués depuis plusieurs mois dans les quartiers de Homs dans le centre de la Syrie, rapportent des médias. Selon ces sources, 11 civils, notamment des personnes âgées, ont quitté la vieille ville à bord d'un bus. D'après l'agence officielle Sana, 11 civils ont été évacués, une fillette de 10 ans et dix personnes âgées. Quelques heures plus tôt, des bus escortés par des ambulances du Croissant rouge syrien sont entrés dans la vieille ville de Homs pour évacuer des civils. Ce dénouement est le fruit d'un accord et d'une trêve entre belligérants sous l'égide de l'ONU. Le processus d'évacuation des civils se poursuivra dans les prochains jours, avait indiqué le gouverneur de Homs, Talal Barazi. L'accord porte également sur l'acheminement d'aides pour les gens qui ont choisi de rester à l'intérieur des quartiers. L'aide humanitaire promise aux habitants leur parviendra dès aujourd'hui. «La première partie des aides de secours et alimentaires parviendra à ceux qui en ont besoin dans la vieille ville», a dit le gouverneur syrien. Lors des négociations de paix à Genève fin janvier, le médiateur international Lakhdar Brahimi avait annoncé avoir obtenu de Damas la promesse de laisser sortir les civils.