L'événement vise à approfondir les discussions et concertations autour des questions sécuritaires dans la région. Alger abrite pour deux jours la Conférence africaine des directeurs et inspecteurs généraux de police, à l'initiative de la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn). Tenus à l'hotel El Aurassi, les travaux ont débuté hier. Cette conférence vise à établir les voies et moyens pour renforcer la coopération, mais également discuter des questions de sécurité des frontières et de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé. Les travaux ont débuté hier en présence du Premier ministre Abdelmalek Sellal, du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra et du directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, ainsi que du commissaire à la Paix et à la sécurité de l'Union africaine, Smaïl Chergui. L'organisation de cet événement intervient selon le communiqué de la Dgsn, suite aux «recommandations adoptées à l'unanimité par les représentants des polices africaines, lors de la conférence régionale d'Interpol tenue à Oran en septembre 2013, et aux discussions ayant eu lieu entre les chefs de police africains lors de la 82ème Assemblée générale d'Interpol organisée en octobre de la même année à Carthagène, Colombie et à laquelle a pris part la police algérienne sous la conduite du général-major, directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel» indique un communiqué de la Dgsn. La montée en puissance des menaces de terrorisme, la contrebande transfrontalière, l'immigration clandestine, sont au coeur des préoccupation des responsables des polices en Afrique. A travers cette conférence, les chefs de la police du continent auront l'occasion de «se concerter davantage sur les voies et moyens visant à renforcer la convergence des perceptions et stratégies». En outre, cette conférence permettra également aux chefs des polices africaines «d'examiner les meilleures approches permettant de coordonner leurs actions opérationnelles à même de renforcer les jalons de la coopération policière au niveau du continent africain». Il s'agit aussi, de promouvoir les capacités des pays du continent dans les domaines de la formation et de la vulgarisation des meilleures pratiques en termes d'investigation et d'échange d'informations et d'expériences, afin de «répondre efficacement aux défis et menaces auxquels font face les institutions policières des pays africains, notamment, en matière de criminalité organisée transnationale, de trafic illicite de drogue, de cybercriminalité et de terrorisme» souligne le communiqué de l'institution organisatrice.