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Le chef de l'Etat dénonce la déstabilisation des institutions
DEMENTANT L'EXISTENCE DE CONFLIT ENTRE LA PRESIDENCE ET LE DRS
Publié dans L'Expression le 19 - 02 - 2014


Le chef de l'Etat remet les pendules à l'heure
A deux mois de l'élection présidentielle, il tient à rappeler que «l'heure n'est plus à l'insulte et aux invectives».
C'est déjà du passé. Le prétendu conflit au sommet de l'Etat opposant la présidence au DRS n'est plus qu'une vue de l'esprit. Après le rappel à l'ordre contenu dans son message de condoléances lors du crash de l'avion militaire, la semaine dernière, le chef de l'Etat est revenu une deuxième fois pour clarifier les choses. Dans un message adressé à l'occasion de la Journée du Chahid, Bouteflika a réaffirmé avec force la confiance qu'il place en le DRS. «Le Département du renseignement et de la sécurité, en tant que partie intégrante de l'Armée nationale populaire, doit continuer à exécuter ses missions et attributions», a-t-il précisé dans un message lu par le ministre des Moudjahidine, Chérif Abbès. Plus ferme, il a rappelé à l'ordre, encore une fois, que «nul n'est en droit d'attenter aux fondements de l'édifice républicain ni aux acquis. Nul n'est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de se placer au-dessus des dispositions de la Constitution et des lois de la République». Cette deuxième déclaration vient conforter que ce que l'on a supposé de conflits en haut lieu ont été aplanis. La teneur du message présidentiel ne laisse aucun doute là- dessus.
A travers sa déclaration, le président a tenu à lever toute équivoque sur ce qui pourrait semer le doute dans ses relations en tant que chef des armées avec le responsable du DRS, le général Mahiedine Toufik que certaines parties sont allées jusqu'à présenter comme un élément s'opposant au 4e mandat. Tenant compte de l'ampleur de la polémique, le Président Bouteflika a saisi cette sortie pour remettre les pendules à l'heure en dénonçant les interprétations faites par les uns et les autres. «Ces quelques rappels ont pour objectif de réaffirmer clairement que, contrairement aux allégations et aux spéculations rapportées par voie de presse au préjudice de la stabilité de l'Etat et de l'Armée nationale populaire», a souligné M.Bouteflika, ajoutant que «le Département du renseignement et de la sécurité reste pleinement mobilisé pour la bonne exécution des missions qui lui incombent, à l'instar des autres composantes de l'Armée nationale populaire».
Une déclaration qui traduit une mise au point claire à tous ceux qui ont tenté d'exploiter cette crise pour déstabiliser les institutions de l'Etat. Nul n'ignore que les restructurations opérées au sein du DRS et les dernières attaques du secrétaire général du FLN ont donné du fil à retordre aux animateurs de la scène politique pour développer des lectures sur l'existence d'un malaise au sommet de l'Etat. Si Bouteflika réplique sur ce sujet, c'est que la crise est allée trop loin, mettant en péril la stabilité de l'Etat. Voulant fermer la parenthèse, le chef de l'Etat insiste: «Nul n'est en droit de régler ses comptes personnels avec les autres au détriment des intérêts suprêmes de la nation tant à l'intérieur qu'à l'extérieur.» A deux mois de l'élection présidentielle, il tient à rappeler que «l'heure n'est plus à l'insulte et aux invectives».
Dans son message, le président de la République n'a pas été par quatre chemins pour accuser certaines parties de vouloir déstabiliser le pays. «Les conflits fictifs fomentés entre les structures de l'Armée nationale populaire relèvent d'un processus de déstabilisation bien élaboré par tous ceux que le poids de l'Algérie et son rôle dans la région dérangent», a-t-il déclaré.
C'est pourquoi il a instruit tous les responsables à rester conscients et vigilants. Le chef de l'Etat a lancé un véritable SOS appelant les citoyens à prendre conscience des véritables enjeux qui se cachent derrière les opinions et les commentaires faits au nom de la liberté d'expression. Comme il a mis en garde les citoyens contre les positions qui appellent à «créer des confusions et développer des thèses subversives sur l'existence de conflits entre des institutions de la République». «Face à ces nouveaux dangers, générés par la division, la rivalité entre des visions antagoniques, la fitna générée par des divergences d'opinions, nous devons, tous ensemble, en tant que citoyens, retrouver l'esprit patriotique vital, pour empêcher toute atteinte à la stabilité de la Nation», a-t-il martelé en précisant que «tous les citoyens doivent prendre conscience du danger de déstabilisation véhiculé par de telles démarches qui relèvent de l'opération d'intoxication et d'instrumentalisation des faits».
Pourquoi cet acharnement? Il explique que l'objectif visé est d'affaiblir l'Algérie qui, grâce précisément à la cohésion existant entre ses différentes institutions, a réussi à consolider l'Etat agressé par le fléau terroriste et à rétablir la paix et la stabilité sans lesquelles aucun développement n'est possible. L'intervention de Bouteflika replace les choses dans leur véritable contexte et donne à l'Algérie plus d'attitude pour conforter ses moyens de défense et de souveraineté nationale. Cette crise a permis de rappeler les responsables sur leurs devoirs et les exigences de cette conjoncture sensible marquée par la présidentielle d'avril prochain.


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