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Hamrouche jette l'éponge
IL N'EST PAS CANDIDAT
Publié dans L'Expression le 01 - 03 - 2014

«Il a clairement affiché son opposition au projet du 4e mandat»
L'ex-candidat à l'élection présidentielle de 1999 a jeté l'éponge avant même le coup d'envoi de cette élection décisive pour l'avenir du pays.
Ils étaient presque 500 personnes, dont une centaine de journalistes et quelques locataires curieux, dans la majestueuse salle des banquets de l'hôtel Safir, transformée pour l'occasion en une vaste salle de conférences pour l'annonce de Mouloud Hamrouche.
Mais voilà que l'ex-candidat à l'élection présidentielle de 1999, a jeté l'éponge avant le coup d'envoi d'une élection décisive: «Mouloud Hamrouche n'est pas candidat à la présidentielle 2014.»
L'annonce a créé un grand froid dans l'assistance, pratiquement acquise à sa cause. Même si la majorité s'attendait à cette sortie, ses partisans avaient caressé l'espoir de voir leur candidat se lancer dans la course. En lisant sa dernière déclaration publiquement, l'ancien chef de gouvernement entre 1989 et 1991, est d'abord revenu sur sa déclaration du 17 février 2014, en demandant pardon à celles et ceux qui ont cru comprendre que sa précédente déclaration était un acte de candidature, mais se justifie en déclarant: «Je persiste et je signe que les facteurs de blocage sont toujours là avec et sans renouvellement de mandat.»
A la question de sa position réelle dans cette présidentielle, Mouloud Hamrouche répondra: «A mes yeux, la candidature ou non, le maintien ou non de Abdelaziz Bouteflika ou le débat sur le boycott ne règlent en rien la crise d'un système qui n'arrive plus à produire des solutions ou un consensus.» L'ancien chef de gouvernement s'interroge aujourd'hui sur ce que l'Algérie sera après le 18 avril, dans un mois ou dans une année.
Pour Hamrouche, la crise actuelle du régime dépasse la seule échéance du 17 avril. «Il y avait des crises politiques, déclare-t-il, mais maintenant nous avons une crise à l'intérieur du régime. On ne sait pas comment vont se développer les choses à partir du 18 avril, car cette problématique dépasse la présidentielle.» «Je persiste à dire que les facteurs de blocage sont toujours là, avec ou sans renouvellement de mandat», souligne Hamrouche. Pour les nombreux journalistes qui se sont succédé dans une anarchie indescriptible, c'était de savoir où va Hamrouche? Vers qui va-t-il s'allier, pour quel candidat va-t-il rouler? La encore, aucune réponse précise. Hamrouche, qui n'a pas fait face à une horde de journalistes depuis l'année 1999, était toujours à l'aise et imperturbable malgré des questions très gênantes et surtout accablantes, comme celle sur sa position en cas d'intervention de l'Armée pour arrêter le processus électoral du 17 avril 2014. Et là, en digne fils du système et enfant de l'armée, il a été droit et adroit. «Je ne demande pas à l'Armée d'empêcher Bouteflika de se présenter pour un 4e mandat.»
Mais ajouta: «Je ne veux pas faite tomber le régime, je veux faire tomber ce régime pacifiquement, avec des décisions responsables, et l'Armée, seule institution fortement organisée doit être associée à ce processus de transition.».
L'ex-candidat à la présidentielle de 1999 est convaincu que l'Armée est incontournable dans l'instauration d'un système démocratique en Algérie. Tout en précisant «J'appelle à la discipline et à l'application des ordres quelle que soit la situation. Je n'appelle pas l'Armée à la désobéissance ou à la dissension». Mais reste pessimiste sur le plan politique: «Il n'y a aucune chance d'instaurer un système démocratique sans l'aval et le soutien actif de l'Armée» précise-t-il. Il plaide en ce sens pour un changement dans le calme. «Je ne veux pas un changement avec les méthodes violentes, mais je plaide pour un changement organisé et calme» sans pour autant préciser les méthodes de ce changement. Enfin, Mouloud Hamrouche alerta: «L'heure est grave, il faut tous se mobiliser» et même s'il a refusé de critiquer le bilan de Bouteflika ou le candidat lui même, il a clairement affiché son opposition au projet du 4e mandat.


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