Le match entre la JSMB et le MOB s'est bien déroulé sur le terrain Des événements décevants dans un championnat professionnel qui n'a en réalité rien de professionnel et qui continue de nous offrir, à ne plus en pouvoir, des scènes de guerre, comme cela a été aussi le cas à Béjaïa lors du derby local MOB-JSMB. Le week-end précédent, celui qui vient de s'achever, avait été marqué par de très graves dérapages au stade Demène-Debbih de Aïn M'lila, en marge du match CRB Aïn Fakroun-CS Constantine. Vendredi dernier, pour le compte de la 24ème journée du championnat professionnel Mobilis Ligue 2, c'était au tour de la rencontre USMM Hadjout-USM Bel Abbès, de tourner au cauchemar sur le terrain de l'ex-Marengo, et d'être finalement arrêtée à la 77ème mn de jeu, alors que le score était de zéro partout. Des images retransmises une fois de plus par le petit écran, et mise sur le Net, pour offrir au monde entier un spectacle des plus désolants, devenu systématique chez nous, tous les week-ends que Dieu fait. Des joueurs qui s'affrontent carrément sur une aire de jeu envahie de surcroît par des supporters locaux, pour tenter de lyncher, coûte que coûte, une équipe visiteuse, c'est encore possible en Algérie. C'est même devenu banal chez nous d'envoyer à l'hôpital, et même au coma un footballeur, ou un simple dirigeant d'un club, au nom d'une bête immonde qui ne cesse de pourrir nos stades de football, comme cela a été encore le cas à Hadjout. L'USMBA qui se déplaçait le week-end dernier dans le centre du pays, en tant que leader du cham- pionnat Mobilis Ligue 2, a visiblement vécu un véritable cauchemar, un très mauvais rêve qui n'en finit plus quand des joueurs se mettent à leur tour à jouer aux boxeurs. Mais quel championnat professionnel veut-on absolument nous faire croire encore aujourd'hui, dans des stades qui n'ont strictement rien à voir avec le football, et dans lesquels sont domiciliés des clubs très loin d'un statut digne du professionnalisme, et au sein desquels évoluent malheureusement aujourd'hui, des footballeurs qui se comportent trop souvent comme de véritables voyous. Des footballeurs à la petite semaine sans grand talent, juste bons pour évoluer dans des équipes de quartiers. Un championnat professionnel qui n'a en réalité rien de professionnel et qui continue de nous offrir, à ne plus en pouvoir, des scènes de guerre, comme cela a été aussi le cas à Béjaïa, lors du derby local MOB-JSMB. Un dernier derby de la Soummam qui doit faire pleurer de honte l'historique et ancestrale capitale des Hammadites, quand les supporters d'une même cité aussi chère à Yemma Gouraya se donnent en spectacle pour donner une image hideuse de Béjaïa et des Béjaouis. Une image réellement intolérable et vraiment indigne de la part de tous ces pseudo-supporters qui s'en prennent au siège du MOB. Aux yeux de tous, ces Mobistes qui n'ont malheureusement eux aussi, strictement rien compris au football, et ils sont légion chez nous, c'est de cette manière que l'on conçoit le sport n°1 dans le monde. Dans la violence, et rien d'autre aujourd'hui. Que l'on soit Mobiste ou bien de la JSMB, qu'importe si l'on doit ternir l'image de Béjaïa. La violence semble être malheureusement devenue le seul crédo de tous ces jeunes qui agissent systématiquement de manière destructive partout. C'est vraiment très malheureux et triste pour une cité comme Béjaïa, devenue aujourd'hui otage d'une horde de jeunes qui détruisent tout, même leur club attitré. Une ville aujourd'hui vraiment divisée, pour cause d'un football qui a encore creusé le fossé entre ces deux clubs phares.