La Dgsn, qui mobilise à elle seule 124.000 policiers le jour de l'élection, prévoit de sécuriser 4584 centres et 577 bureaux. Quelques jours nous séparent de l'élection présidentielle du 17 avril, en prévision de cet événement, les services de sécurité tous corps confondus ont été mobilisés pour assurer aux Algériens un scrutin en toute sécurité. Policiers, gendarmes et militaires qui voteront par anticipation pour être en poste le jour «J». Dans ce contexte, rappelons que «toutes les mesures visant à sécuriser la campagne pour l'élection présidentielle ont été arrêtées par le commandement de la Gendarmerie nationale», avait annoncé le colonel Mohamed Tahar Benaâmane, directeur de la sécurité publique et de l'emploi au commandement de la Gendarmerie nationale, le mois de mars dernier. Il s'agit d'une élection présidentielle. Il n'est pas question donc de baisser la garde. En la circonstance, l'Etat n'a pas lésiné sur les moyens aussi bien humains que matériels. Comme précisé dans l'une de nos précédentes éditions 124.000 policiers et plus de 130.000 gendarmes ont été mobilisés. Ces mesures sont prises comme à chaque rendez-vous électoral. Des mesures d'ailleurs appliquées tout le long de la campagne. A ce propos, le colonel Benaâmane avait précisé «tout au long de cette campagne électorale, les unités de la Gendarmerie nationale assureront la sécurité des candidats et des sites et espaces publics réservés à la campagne électorale au niveau des zones dont elles sont territorialement compétentes». Pour le 17 avril, les unités de la Gendarmerie nationale veilleront également, à sécuriser 7541 centres de vote à travers tout le territoire national, soit 64% du nombre global des centres de vote. Le même corps de sécurité aura également à sécuriser 168 bureaux de vote itinérants destinés à la population du Sud et aux nomades, dont 48 bureaux dans la wilaya d'Adrar, 34 à Tamanrasset, 11 à Tindouf, neuf à Laghouat, 22 à El Oued, 13 à Naâma et deux à Batna. Cette grande mobilisation des services de sécurité démontre l'importance de ce grand événement, vu l'effectif appelé à couvrir aussi bien la campagne que le jour du vote. Pour cette élection dont la campagne s'est achevée hier, qualifiée d'importante et cruciale, l'Etat n'a ménagé aucun effort pour la réussite de ce scrutin qui se déroule dans un contexte particulier. Les forces de sécurité veilleront aussi sur le maintien de l'ordre le jour du vote comme ils ont eu à assurer une campagne plutôt calme, malgré quelques incidents sans conséquences majeures. Des sources bien informées confient que le plan de sécurité répond à un schéma sécuritaire précis dans lequel on prévoit à même, par mesure de prévention, une stratégie pour faire face à d'éventuels imprévus. Des barrages fixes et mobiles sont également isncrits dans ce plan de sécurité qui ne manquera pas aussi d'assurer la sécurité des électeurs. Les mesures de sécurité ne seront pas relevées d'aussitôt, puisque au lendemain de l'élection, elles resteront maintenues au niveau des espaces publics. La Dgsn, qui mobilise à elle seule 124.000 policiers le jour de l'élection, prévoit de sécuriser 4584 centres et 577 bureaux. Les services de la police ont mobilisé tous les moyens humains et matériels pour le rendez-vous, notamment en ce qui concerne le déplacement des citoyens vers les bureaux de vote. Ces mesures ne seront pas mises en place sans un plan complémentaire des services de la Protection civile qui seront en alerte le jour «J». Ces éléments seront également présents au niveau des centres et bureaux de vote, a-t-on appris, pour intervenir en cas d'urgence.