l'auteur du crime, arrêté deux heures après son forfait, n'était autre que le fils de la victime. Le drame est survenu dans la nuit du mercredi à jeudi, dans la localité de Boukhadra, commune d'El Bouni, lorsque sur un appel parvenu, aux éléments de la Protection civile et les services de sécurité du commissariat extra-muros de Boukhadra, faisant état d'un parricide horrible, apprend-on près de la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Annaba. Dépêchés sur les lieux du drame, ils découvriront le nommé A. Ali, âgé de 56 ans, gardien de son état, atteint de plusieurs coups de couteau et gisant dans une mare de sang. Evacuée aux urgences de l'hopital Iben Rochd de Annaba, la victime succombera à ses blessures peu avant l'arrivée à l'hôpital. Une information judiciaire a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les raisons de ce parricide qui a secoué toute la ville de Annaba. Selon, les précisions apportées par la chargée de la cellule communication, l'auteur du crime, arrêté deux heures après son forfait, n'était autre que le fils de la victime. Agé de 23 ans, sourd -muet de son état, (A.D), attendait son père devant la mosquée Abdelhamid Ben Badis, après la prière du maghreb, choisissant le moment et l'endroit, pour s'en prendre à son propre père, pour des raisons qui, jusqu'au moment où nous mettons sous presse, demeurent inconnues. Muni d'un couteau de cuisine, l'handicapé a roué son père de coups mortels au bas du dos, dans le rein, et au genou avant de prendre la fuite, laissant derrière lui, un père agonisant et baignant dans une mare de sang. Au moment où l'enquête suit son cours pour, mettre à nu les raisons de cet acte dramatique, les commentaires font état des conditions difficiles de l'auteur, notamment après le divorce de ses parents. Selon, les voisins de l'auteur du crime, (A.D), n'avait pas quitté la «baraque» du bidonville, où il vit avec sa pauvre mère depuis 5 ans. Pendant que son père occupait un appartement avec sa seconde femme. Une situation qui a eu des retombées psychologiques négatives sur l'état d'esprit du fils, déjà alourdi par son statut de sourd-muet. Arrêté dans la localité de Chaïbia, le fils assassin, devait trouver refuge chez sa tante (A.D), a été soumis aux mesures judiciaires d'usage, avec l'assistance d'un interprète de la langue des signes, pour répondre à l'audition de la section de la brigade criminelle en charge de l'affaire. Placé en détention préventive, le mis en cause, sera déféré dimanche, par devant le magistrat instructeur, près le tribunal de Annaba, qui le placera sans doute, sous mandat de dépôt, pour parricide volontaire, avec préméditation.