L'affaire de la disparition et le meurtre dramatique d'un retraité à Guelma est enfin élucidée. «Le 6 mai, un corps calciné, a été découvert dans un ravin de l'oued Sibous (Guelma), à 10 mètres de la RN20, dans la zone Boukhouika, commune de Hammam N'baiel, par un berger», indique un communiqué du commandement de la Gendarmerie nationale en poursuivant que «sitôt alertés, les gendarmes de la brigade de Hammam N'baiel, renforcés par ceux de la cellule de la police technique et scientifique du groupement de la gendarmerie de Guelma, se sont transportés sur les lieux pour procéder aux constatations où ils ont récupéré les vêtements de la victime. Le corps a été déposé à la morgue de l'hôpital de Bouchegouf». Cette affaire a défrayé la chronique, notamment que la victime est un père de famille. «Dans le cadre d'une enquête ouverte sur les circonstances de la disparition du nommé B. Z, 43 ans, retraité (ex-garde communal), les enquêteurs ont établi la relation avec cette disparition, en exposant les vêtements récupérés sur la scène de crime aux parents de la victime, qui ont pu identifier le cadavre», explique le même communiqué qui ajoute que les prélèvements du cadavre ont été effectués et envoyés à l'Incc/ GN pour analyse (ADN) et comparaison avec ceux de ses parents. Selon la même source, les investigations effectuées par les enquêteurs ont permis d'identifier les présumés coupables. «Les investigations ont permis de récupérer les housses pour véhicules au niveau de la décharge publique portant des traces de sang et envoyées également à Incc/GN pour analyse», ajoute la même source. Les investigations menées ont révélé que le 17 avril 2014 à 17 h, B.M. avec la complicité de son voisin, B. L, 24 ans, se sont entendus pour agresser la victime et s'emparer de son véhicule. Pour ce faire, ils l'ont sollicités les transporter vers Béni Mezline. En cours de route, le premier cité a porté à la victime un coup de couteau au niveau du thorax, la blessant mortellement, révèle la même source. Les gendarmes indiquent que d'intenses recherches ont été engagées par les différents services de sécurité en vue de localiser la victime. Ces dernières ont connu un écho médiatique très fort, contraignant ainsi les deux criminels à revenir de nouveau sur les lieux du méfait, 48 heures plus tard, où ils ont incinéré le corps de la victime, pour masquer son identification.