«Il n'y a d'autre alternative pour Alger qu'à souscrire à un accord d'échanges avec l'Amérique !» M.Douglas Baker, sous-secrétaire adjoint au commerce américain a appelé à une zone de libre-échange entre l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique. Ce dernier, lors de l'inauguration de la Journée des Etats-Unis à la 37e Foire internationale d'Alger, au niveau du pavillon américain (Safex) qui inclut plusieurs exposants US, a, en substance déclaré : «Il n'y a d'autre alternative pour Alger qu'à souscrire à un accord d'échanges avec l'Amérique !» Afin, selon lui de consacrer un véritable modèle d'échange et de coopération s'articulant essentiellement sur le principe de «transfert de technologie» loin de la politique d'inondation mercantile, allusion faite à l'UE (Union européenne), qui se contenterait, d'après ses propos, d'instaurer un simple marché de consommation de biens et bâti sur les seuls intérêts commerciaux, inégaux le plus souvent. M.Douglas Baker, en sa qualité de sous-secrétaire adjoint au commerce, services, tourisme et finances, a, par ailleurs, fait le tour de l'ensemble des stands US, au nombre de 40 dont 16 sont de nouveaux exposants et où pas moins de 13 compagnies sont nouvelles sur le marché algérien, l'officiel américain s'y est entretenu avec de nombreux responsables. En marge de cette tournée aux Pins-Maritimes, l'officiel américain a annoncé sa prochaine rencontre avec les représentants des plus grandes firmes américaines installées en Algérie, une rencontre désormais prévue pour le 9 juin courant au siège même de l'ambassade US à Alger et où seront discuter les principales préoccupations des acteurs économiques américains. D'autre part, M.Douglas Baker n'a pas manqué de signaler que l'indice de la structure chargée de la surveillance et du suivi des investissements, en affichant une sensible réduction (inférieure à 3°, d'après le jargon établi). Cela, a-t-il expliqué, ne fera que décider les plus réticents, des investisseurs américains à venir s'installer en Algérie. Particulièrement ceux qui s'étaient manifestés pendant les années 90 et qui se sont retirés par la suite dans une attitude défensive. Le sous-secrétaire d'Etat américain au commerce, lequel brosse un tableau des plus positifs d'ici à l'horizon 2009, a insisté essentiellement sur les secteurs-clés que sont : l'agriculture, l'assainissement de l'eau, l'industrie de transformation et la mécanique. Notons que cette année marque la plus forte participation américaine qui «révèle un flux croissant des investissements des compagnies américaines, signe de nos relations commerciales grandissantes et dont le potentiel reste énorme», comme l'avait souligné Son Excellence l'ambassadeur Richard W.Erdman, lors d'une conférence de presse qu'il avait animée début juin, au niveau de l'ambassade des Etats-Unis à Alger.