Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé jeudi à Alger que la prise en charge de la situation à Ghardaïa ne passe pas forcément par une solution sécuritaire, soulignant que l'unité nationale était une ligne rouge que nul ne doit dépasser. Répondant aux questions des députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) sur le plan d'action du gouvernement, le Premier ministre a évoqué la situation à Ghardaïa, affirmant que la solution "n'est pas sécuritaire". Il a précisé que "l'Etat oeuvre à unifier les rangs", soulignant qu'il "n'y a pas de différence entre un Ibadhite et un Malékite (...) nous sommes tous arabes et amazighs et nous avons la même religion". "Nous essayons dans la mesure du possible de nous éloigner de ce type de problèmes et l'Etat algérien a fait son devoir et continuera dans ce sens", a-t-il encore souligné, affirmant qu'il y a des lignes rouges que nul ne doit dépasser, dont l'unité nationale qui "est indiscutable". M. Sellal a tenu par ailleurs à souligner que l'Algérie était un Etat de droit, affirmant que "celui qui attente aux biens d'autrui sera jugé". Après avoir assuré que l'Etat poursuivra ses efforts pour la relance du développement à Ghardaïa sur tous les plans, le Premier ministre a lancé un appel aux populations de la région pour mettre fin à cette situation". "Cessons ces pratiques qui n'apportent rien de bien", a-t-il martelé. M. Sellal s'est dit "convaincu" que la réconciliation entre les populations de Ghardaïa aboutira.