Activement engagé avec d'autres partis politiques et des personnalités nationales dans la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) qui s'attelle aux dernières retouches de la préparation d'une conférence nationale le 10 juin, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a expliqué, hier, par la voix de son président, Mohcine Belabbas, sa position de boycott des consultations qui débutent aujourd'hui sous l'égide de la présidence de la République. Dans une déclaration à l'APS, M. Belabbas a affirmé que la révision de la Constitution devrait être la "dernière étape" du processus de "transition" auquel il n'a cessé d'appeler, refusant par conséquent de "s'impliquer" dans le débat actuel qui fait l'impasse sur le préalable d'un indispensable pacte politique national à définir par le biais d'une concertation aussi large que possible. "Le RCD estime que la révision de la Constitution devrait être la dernière étape du processus de transition auquel nous avons appelé depuis déjà un moment", a-t-il souligné à la veille du début des consultations de personnalités, partis, organisations, associations et autres compétences, avec le ministre d'Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. R. N. Nom Adresse email