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La terrible galère au quotidien
LE CALVAIRE DES ALGERIENS AVEC LES MOYENS DE TRANSPORT
Publié dans L'Expression le 07 - 07 - 2014

Des bousculades pour arracher une place confortable et sécurisée
Les agressions, les ordures et les mendiants empoisonnent le quotidien des usagers des moyens de transport urbain.
Les stations de transports urbains sont devenues des lieux de débauche, d'insécurité et d'anarchie. La loi de la jungle règne, vu que l'absence de contrôle est totale. Ces stations de bus et de taxis montrent une image désolante et offrent un service déplorable aux usagers. Selon plusieurs témoignages recueillis dans plusieurs agences de transport urbain, (Kouba, Ben Aknoun, Chéraga, Douéra...), les passagers en ont marre de cette situation affligeante. «Prendre le bus à Alger est un calvaire. Les passagers subissent toutes sortes d'humiliations par les chauffeurs et leurs receveurs», regrette un retraité d'un certain âge, sur un air plein d'amertume. Il ajoute que «les conducteurs de bus font la loi en imposant aux citoyens leur diktat. Chaque arrêt, ils le prolongent en attendant de nouveaux passagers qui sont considérés comme une marchandise.»
Les usagers du transport en commun affichent une souffrance permanente et continue. «Les simples citoyens souffrent le martyre pour arriver à la destination de leur choix», se plaint Karim, un jeune étudiant qui note avec amertume, que ces bus passent parfois des heures dans chaque arrêt afin de charger le plus de monde possible vers l'agence de Ben Aknoun. «Un véritable calvaire dans ces bus ou plutôt dans ces tas de ferraille, les conducteurs oublient qu'ils ne transportent pas du bétail, mais des humains», indique Rabah Moudaf, un autre jeune d'un air ardu, rencontré aux arrêts de bus de Kouba. A Alger, le trajet de 20 minutes est fait en presque deux heures, sans compter le calvaire de la circulation, pour la plupart des fonctionnaires, le trajet en lui-même est une souffrance.
Le pire est que souvent, les passagers sont victimes d'agression verbale dans ces agences de transport en commun, notamment les femmes par les délinquants qui occupent ces endroits en l'absence de sécurité. «Surcharge et vétusté des véhicules, bousculades pour arracher une place confortable et sécurisée, manque d'hygiène et d'entretien... sans compter les bagarres, les vols, les insultes et autres», décrit Rachid au quotidien. Il poursuit en regrettant que les agences ne disposent d'aucune commodité nécessaire pour les passagers.
Le pire est que presque devant chaque agence ou arrêt se trouve un policier, un barrage fixe ou encore des motards qui ne réagissent pas. Ils laissent les passagers subir les dépassements. «Le malheur est que cela se passe sous les yeux des services de sécurité qui restent indifférents», regrette, pour sa part, une dame d'un certain âge, en poursuivant qu'à l'agence de Ben Aknoun, c'est l'anarchie totale. «Aucun respect pour le citoyen qui se retrouve par obligation dans des situations pénibles, et les conducteurs se permettent de rester des heures et des heures en violant toutes les lois», explique une autre dame. Pis encore, les conducteurs de ces bus n'ont pas subi de formation, ils ne respectent ni les horaires ni le Code de la route. Ils sont mal habillés, mal rasés, parfois sales. Ils renvoient une mauvaise image. Ils n'inspirent pas confiance, ils ont un langage ordurier. «Si tu veux parler du confort, c'est une autre histoire». Le plus grave ce sont les week-ends.«En fin de semaine, les bus sont introuvables, il faut faire une longue queue pour avoir une place dans un taxi à des prix inaccessibles». Le désordre, les insultes, la bousculade et l'accrochage meublent le quotidien des usagers du transport en commun. Face à cette situation, les voyageurs se voient contraints de se déplacer par «taxi», dont les prix ne sont pas à la portée de tout le monde. Ils se retrouvent face à un autre problème qui est «la non-disponibilité des taxis», notamment que les chauffeurs de taxi choisissent et exigent aux passagers leurs destinations. Dans le même sillage, Kheiro, un jeune salarié dans une entreprise privée, nous raconte son calvaire au quotidien, lui qui vient de Blida. «Je viens par train. Et c'est l'insécurité totale qui règne», indique-t-il, en précisant que pendant le week-end, le train se transforme en lieu de bagarre entre des jeunes accompagnés de chiens, et qui font leur loi au sein du train. Le jeune expose, en outre, un autre problème, qui est la mauvaise qualité du son des micros, notamment lorsque les passagers ne comprennent pas et risque de rater leur destination. «Les guichetiers désertent souvent leur poste pendant de longues heures, en laissant les passagers attendre», regrette-t-il, en espérant que sa remarque trouvera un écho favorable auprès des responsables.


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