L'anarchie qui règne dans la station de bus du 1er Mai, dans la commune de Sidi M'hamed, est à l'origine des réclamations des usagers qui peinent à regagner leur lieu de travail ou à rentrer chez eux à cause du manque des moyens de transport en commun surtout en fin d'après-midi ou dans la matinée. Le manque de transport est un problème qui persiste au niveau de la station urbaine du 1er Mai. En fait, les longues files d'attente aux arrêts de bus, aux heures de pointe, et les bagarres pour arracher les places dans les bus encombrés sont un spectacle quotidien qui distingue les lieux. "C'est trop ! ", s'emporte un voyageur habitant Belcourt et qui attends depuis une demi-heure le bus n°48 de l'Etusa pour rejoindre son lieu de travail à Ben Aknoun. Ces perturbations sont, en fait, enregistrées sur toutes les lignes comme la ligne 34 reliant la Place du 1er Mai au centre-ville de Birkhadem et la 48 (1er Mai-Ben Aknoun. Les usagers de cette ligne ne peuvent presque plus se déplacer pour se rendre au travail. "C'est inconcevable ", a déploré Said, un agent de sécurité dans une entreprise sise à Saoula. "Cela fait un quart d'heure que je suis ici", a-t-il souligné. Ajoutant : "On subit le calvaire des bus quotidiennement où on arrive au travail ou chez nous essoufflés ", dira-t-il. Les bus ne s'arrêtent plus lors des heures de pointe cet arrêt, selon le Saïd et " certains changent même d'itinéraire", s'indigne-t-il. A cela s'ajoute l'absence de dispositif d'information dans les arrêts de bus pour renseigner les passagers et les orienter, clairement, dans son déplacement. Aucune information, dans ce cadre, ne se trouve aux abords des arrêts précisant l'itinéraire que chaque bus emprunte. Mais on peut tout simplement lire les numéros de bus et qui changent, parfois, d'itinéraire. Cet état de fait est dû, selon certains riverains rencontrés sur place, au projet du tramway. Alors trouver une solution à ce problème qui hante les usagers de ladite station est une nécessité afin de mettre fin à leur calvaire. Il faut apprendre, selon eux, à se battre pour trouver une place à l'intérieur de ces bus vétustes qu'on croirait qu'ils remontent à la préhistoire. En attendant une réaction de la part des responsables, ces citoyens devront galérer encore un peu plus dans les arrêts de bus ou à bord des taxis clandestins. Un calvaire qui s'accentuera pendant le mois sacré surtout en fin de journée quand on n'a plus de souffle pour lutter contre l'entassement.