Abdelkader Secteur fidèle à Ghazaouet Plus de 500 personnes venues en famille ont assisté au spectacle de Abdelkader Secteur au Well sound au Hilton organisé par Well Com Advertising en partenariat avec Mobilis. «Je ne ferai jamais un spectacle contre mon pays» a déclaré Abdelkader Secteur, lors d'un point de presse à l'hôtel Hilton. Il a ajouté que la majorité des comiques qui font des sujets politiques n'ont pas le niveau pour le faire. Interrogé sur son soutien pour l'ouverture des frontières avec le Maroc, le comique algérien, originaire de Ghazaouet, se défend et plaide une raison humanitaire pour le rapprochement des deux peuples. «J'habite à la frontière algéro-marocaine et il y a beaucoup de familles algériennes à Oujda à 35 km de chez moi. Pour les rencontrer, je dois prendre un avion jusqu'à Casablanca et faire un trajet de plusieurs centaines de kilomètres pour les rejoindre. L'ouverture des frontières est donc indispensable pour faciliter les choses et rapprocher les deux communautés, mais ma revendication n'est pas politique, elle est purement sociale.» A l'occasion de son grand retour à Alger à l'occasion du Ramadhan, le comique Abdelkader Secteur s'est, une nouvelle fois, illustré à l'Hôtel Hilton par un spectacle hilarant et humoristique. Son nouveau spectacle intitulé Abdelkader Moustache ou khoutou setache, le célèbre humoriste nous a parlé de son enfance difficile à Ghazaouet et parle pour la première fois de ses 16 frères et soeurs. Le comique au célèbre sourire, nous révèle d'ailleurs qu'il a 21 frères et soeurs. Au cours de ce court point de presse, Abdelkader Secteur est revenu sur les débuts de sa carrière sur la scène et à ce propos, le comique a déclaré que ce n'est pas Jamel Debouzze qui l'a découvert, mais, reconnaît qu'il lui a bien donné sa chance en France. «Debouzze a découvert mes spectacles à l'occasion dans un DVD offert par un ami de ma région, Mohamed Hamidi» Ce dernier qui a été épaté par ses spectacles amateurs dans les fêtes, lui a demandé de venir en France pour participer au «Jamel Comedy Club». «Le 16 mai 2009, j'ai fait mon premier spectacle, il y avait plus de monde à l'extérieur qu'à l'intérieur.» a-t-il tenu à rappeler. Interrogé sur sa séparation avec l'équipe de Debouzze, le comique algérien a déclaré qu'après la fin de son contrat de trois ans, il devait prendre un peu de repos et a demandé à prendre un temps de réflexion. «Mais l'équipe de Debouzze n'a pas attendu, alors que je me suis sacrifié durant trois ans pour leur entreprise. Je n'ai pas vu mes enfants grandir, je passais mon temps en France. Quand je suis rentré chez moi, ma dernière fille avait déjà appris à parler (rire).» a-t-il encore précisé. Désormais, Abdelkader Secteur a signé avec Karim Kebir, le patron de Chaos Production. Il prépare un spectacle au théâtre du Temple à Paris, avec le réalisateur Kader Aoun. Il donnera également un spectacle les 3 et 4 octobre prochain à l'Institut du Monde arabe. Pour ce qui est de son spectacle au Well sound au Hilton, organisé par Well Com Advertising du duo Imed Henouda et Aymen Jaouadi en partenariat avec Mobilis, Abdelkader a su faire le show dans la salle. Plus de 500 personnes ont assisté à son spectacle. Un spectacle dominé par les anecdotes familiales et surtout ses premiers pas en France. Abdelkader Secteur évoque notamment le choc des cultures dans un cocktail dînatoire, organisé par son responsable français Philippe. Le comique algérien raconte avec brio les différences culturelles qui existent entre un Algérien de Ghazaouet et un Français de Paris. Durant le spectacle, beaucoup de vannes comiques ont été applaudies, mais celles qui ont eu un large écho restent celles qui concernent les Arabes: «Les Arabes ont créer le zéro, mais c'est tout...» Le comique reprend la vanne d'une autre manière... «Seulement voilà, ce zéro est devenu indispensable dans notre quotidien. Oui pour téléphoner tu dois composer le zéro... donc tu dois passer par les Arabes!!!! mieux pour appeler à l'étranger, tu dois composer deux fois le zéro et donc tu dois passer par les Arabes!» Une vanne qui a été longuement applaudie par les familles algériennes venues en force pour suivre ce spectacle sous un chapiteau au moment où nos frères à Ghaza vivent sous les bombes.