Le comique algérien, Abdelkader secteur, a animé, hier, une conférence de presse. Aujourd'hui, c'est un véritable phénomène humoristique en France avec le "Jamel Comedy Club". Deux boites de communication privées, l'une Algérienne et l'autre Française, ont réuni leurs efforts pour initier une série de spectacles avec la venue du fameux « Jamel Comedy Club» en Algérie. Le comique algérien, Abdelkader secteur, a animé, hier, une conférence de presse. Aujourd'hui, c'est un véritable phénomène humoristique en France avec le "Jamel Comedy Club". Deux boites de communication privées, l'une Algérienne et l'autre Française, ont réuni leurs efforts pour initier une série de spectacles avec la venue du fameux « Jamel Comedy Club» en Algérie. Ainsi, d'après les organisateurs, pour la première fois, une série de spectacles est prévue dans les prochains mois, d'abord à Alger et à Oran, puis dans différentes villes du pays. Le coup d'envoi de ces manifestations sera donné avec l'avant-première en Algérie du spectacle de l'enfant du pays, Abdelkader secteur. Ce nouveau talent de la scène humoristique française, animera deux soirées dans deux prestigieux hôtels, respectivement, les 18 février à Alger et 19 février Oran. «Vie de chien» est le titre du spectacle proposé par le comique. Avec beaucoup d'humour, il s'est prêté aux jeux des questions-réponses avec les journalistes. A la question de savoir d'où lui est venue l'idée de ce titre et, globalement, de quoi traite son spectacle, Abdelkader secteur nous avoue que «le titre m'est venu lorsque j'ai constaté que les chiens, en France avaient plus de considération que nous», ajoutant qu'«avec beaucoup d'humour, mon spectacle traite de divers sujets de société. A l'époque où j'écrivais mon spectacle, c'est à dire fin 2006 et début 2007, l'actualité des médias parlait d'un phénomène étrange, celui des Harragas. Alors je me suis posé quelques questions : comment ? pourquoi appelle-t-on ces gens-là Harragas ? Ont-ils brulé leur pays ? La France, l'Espagne ? Non, pour moi, ils ont brulé le cœur de leurs mères qui les voient partir. Je trouve inconcevable qu'un chalutier, en revenant de la mer, pêche plus de corps humains que de poissons. Alors, pendant plus de 40 minutes dans mon spectacle je parle de ça avec beaucoup d'humour bien sûr. Je parle de ce que vivent réellement les jeunes là-bas, de leur misère, de leur désarroi…une véritable vie de chien». Son succés, Abdelkader secteur le doit à Jamel Debbouze, certes, qui lui a ouvert les portes de son théâtre Comedy club, mais également aux «sujets que je traite, à mon dialecte, puisque mon spectacle se déroule à 98% en arabe et certainement au suspense que j'introduit dans mon show. Puis je ne dois pas oublier que dans mon spectacle, il n'y a pas un soupçon de vulgarité comme chez les humoristes français. Mon spectacle est familial et il n'y a aucune gêne à le voir ensemble», avoua-t-il. Enfin, il est à signaler que Jamel Debbouzze a eu un véritable coup de foudre en voyant pour la première fois le spectacle d'Abdelkader secteur. D'ailleurs, il programme depuis le 16 mai 2009, quatre spectacles par semaine pour lui, car les spectateurs n'arrêtent pas d'en redemander. Il est vrai également que ce spectacle, programmé pour la première fois en Algérie, n'est pas à la portée d'un large public, puisque le tarif est fixé à 2.000 dinars par personne. Aussi, les organisateurs promettent d'initier prochainement une tournée pour un large public dans différentes régions du pays à des tarifs beaucoup plus raisonnables, 300 à 400 Dinars. Espérons que cela puisse être réalisé car, comme dit le dicton, chose promise, chose due. K. H. Ainsi, d'après les organisateurs, pour la première fois, une série de spectacles est prévue dans les prochains mois, d'abord à Alger et à Oran, puis dans différentes villes du pays. Le coup d'envoi de ces manifestations sera donné avec l'avant-première en Algérie du spectacle de l'enfant du pays, Abdelkader secteur. Ce nouveau talent de la scène humoristique française, animera deux soirées dans deux prestigieux hôtels, respectivement, les 18 février à Alger et 19 février Oran. «Vie de chien» est le titre du spectacle proposé par le comique. Avec beaucoup d'humour, il s'est prêté aux jeux des questions-réponses avec les journalistes. A la question de savoir d'où lui est venue l'idée de ce titre et, globalement, de quoi traite son spectacle, Abdelkader secteur nous avoue que «le titre m'est venu lorsque j'ai constaté que les chiens, en France avaient plus de considération que nous», ajoutant qu'«avec beaucoup d'humour, mon spectacle traite de divers sujets de société. A l'époque où j'écrivais mon spectacle, c'est à dire fin 2006 et début 2007, l'actualité des médias parlait d'un phénomène étrange, celui des Harragas. Alors je me suis posé quelques questions : comment ? pourquoi appelle-t-on ces gens-là Harragas ? Ont-ils brulé leur pays ? La France, l'Espagne ? Non, pour moi, ils ont brulé le cœur de leurs mères qui les voient partir. Je trouve inconcevable qu'un chalutier, en revenant de la mer, pêche plus de corps humains que de poissons. Alors, pendant plus de 40 minutes dans mon spectacle je parle de ça avec beaucoup d'humour bien sûr. Je parle de ce que vivent réellement les jeunes là-bas, de leur misère, de leur désarroi…une véritable vie de chien». Son succés, Abdelkader secteur le doit à Jamel Debbouze, certes, qui lui a ouvert les portes de son théâtre Comedy club, mais également aux «sujets que je traite, à mon dialecte, puisque mon spectacle se déroule à 98% en arabe et certainement au suspense que j'introduit dans mon show. Puis je ne dois pas oublier que dans mon spectacle, il n'y a pas un soupçon de vulgarité comme chez les humoristes français. Mon spectacle est familial et il n'y a aucune gêne à le voir ensemble», avoua-t-il. Enfin, il est à signaler que Jamel Debbouzze a eu un véritable coup de foudre en voyant pour la première fois le spectacle d'Abdelkader secteur. D'ailleurs, il programme depuis le 16 mai 2009, quatre spectacles par semaine pour lui, car les spectateurs n'arrêtent pas d'en redemander. Il est vrai également que ce spectacle, programmé pour la première fois en Algérie, n'est pas à la portée d'un large public, puisque le tarif est fixé à 2.000 dinars par personne. Aussi, les organisateurs promettent d'initier prochainement une tournée pour un large public dans différentes régions du pays à des tarifs beaucoup plus raisonnables, 300 à 400 Dinars. Espérons que cela puisse être réalisé car, comme dit le dicton, chose promise, chose due. K. H.