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Qu'un sang impur...
Publié dans L'Expression le 23 - 07 - 2014

«Ecoute, bûcheron, arrête un peu le bras, Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas! Ne vois-tu pas le sang lequel dégoutte à force Des nymphes qui vivaient dessous la rude écorce?» Ronsard
Depuis que j'ai commis l'outrecuidance de poser le problème de la démocratie au pays de Robespierre, en parlant de la censure qui a frappé certains esprits brillants comme Roger Garaudy, Stephan Hessel, Faurisson, Soral ou Dieudonné, j'ai été invité, malgré moi aux débats menés par un cercle d'humanistes sionistes (oxymore des plus audacieux!) Cette semaine, c'est l'abattage des animaux comestibles qui est le plat de résistance de ce cénacle bien attentionné. Et cela concerne essentiellement le mode de sacrifice rituel pratiquées par les musulmans, ces êtres étranges venus d'ailleurs et à qui on va bientôt accrocher un croissant jaune à leur boutonnière... Je voudrais d'abord apporter certaines précisions sur ce sujet: ce n'est pas Marine Le Pen qui a mis la première, ce sujet sur ce tapis. Bien avant elle, la jadis madone des écrans dont le buste drapé du drapeau tricolore, orna un temps les mairies de France et de Navarre, la plantureuse Brigitte Bardot, qui, après avoir vaillamment défendu les bébés phoques, s'attaqua au «barbare» massacre des ovins dans les jardinets de banlieue par les intrépides Sarrasins qui n'ont pas été arrêtés à Poitiers. Non, je ne me poserais pas les questions sans réponses sur les sources de son inspiration ou sur l'opportunité de tels débats dans une société qui a des problèmes beaucoup plus graves, si toutefois on pouvait mettre sur échelle les problèmes qui se posent aux damnés de la Terre, ceux de la rive gauche, comme ceux de la rive d'en face. Disons plutôt que ce problème fut posé dans cet Hexagone si pointilleux en ce qui concerne les valeurs morales et les droits de l'homme, dès que le phénomène prit une ampleur inattendue, à tel point qu'il pouvait influer sur les sacro-saintes urnes de la démocratie. C'est la raison pour laquelle, droite et gauche sont à couteaux tirés sur un problème bien marginal, puisque les concepts de hallal et de kasher existent depuis longtemps dans cette France que l'on dit si douce quand on n'a pas connu (ou quand on a oublié les douces conséquences du coup d'éventail). Les musulmans devenant de plus en plus nombreux, sans parvenir cependant à constituer un lobby qui influerait sur les plateaux télé, à inspirer des lois régressives, à faire élire un président, à promouvoir un simple ministre en Premier ministre représentent désormais le danger n°1 des valeurs judéo-chrétiennes, bien que les partisans du kasher aient connu bien avant ceux du hallal ces épiques campagnes de haine contre les rites inhérents aux pratiques imposées par des religions venues de la même région que le christianisme. Rappelons tout simplement aux Gaulois convertis que les druides pratiquaient joyeusement les sacrifices humains et que la première et l'ultime religion monothéiste prescrit et explique le sacrifice animal comme une miséricorde divine envers Abraham...
Enonçons d'abord quelques généralités: la nature, dans sa diversité, a mis dans l'ordre trois règnes:minéral, végétal et animal. Ces trois entités sont étroitement indépendantes: le végétal se nourrit du minéral et ces deux règnes offrent à l'animal les éléments qui lui sont indispensables à son développement. A l'échelle cosmique, un cristal de zircon est aussi important qu'une larme de Bordeaux. A l'intérieur même du règne animal, il y a ce qu'on appelle la chaîne alimentaire qui va du cétacé jusqu'à la bactérie, en passant par l'acarien. On peut débattre à l'infini sur la justesse de la morale qui pousse un être vivant à consommer d'autres êtres vivants... Manger un légume ou un fruit relève de la même nature:seulement l'homme n'entend pas les gémissements et les cris d'horreur poussés par les plantes quand on fauche les blés ou broie du froment. Cueillir une fleur c'est émasculer un être vivant:on châtre bien les béliers et les taureaux... Quant à l'abattage des animaux, je préconise qu'on remplace leur égorgement qui paraît si primitif, par des méthodes plus «civilisées»: la piqûre létale ou la chaise électrique ou la pendaison comme dans certains Etats américains ou occupés par l'US Army, ou alors qu'on envoie tous les troupeaux à Ghaza: des drones ou des bombes intelligentes feront un travail digne de celui de Sabra et Chatila.


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