img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P140811-11.jpg" alt=""Ni maintenue ni annulée!"" / «La tenue du Fofa en septembre est quasiment impossible vu le temps qu'il faut pour la logistique, on attend du nouveau», apprend-on. Le Festival d'Oran n'est ni maintenu à sa date ni encore moins annulé. Son sort est tributaire de la ministre de la Culture, Nadia Cherabi-Labidi qui voit mal la date de sa tenue. Elle se serait exprimée ouvertement lors d'une réunion restreinte qu'elle a tenue récemment avec les professionnels en déclarant: «Je n'aimais pas cette date.» Mais aucune directive n'a, en ce sens, été annoncée par la nouvelle patronne de la culture. La rencontre cinématographique se tient le mois de septembre de chaque année. A Oran, les préparatifs ont commencé juste après le baisser du rideau de l'année dernière. Jusqu'à hier, les chargés de cette mission sont en attente des «nouvelles» de la ministre. Cela laisse croire que la rencontre sera reportée. «La tenue du Fofa en septembre est quasiment impossible vu le temps qu'il faut pour la logistique, on attend du nouveau», apprend-on auprés des sources proches du ministère de la Culture. Cette charge était assumée par le directeur du Centre national cinématographique, Karim Aït Oumeziane et le directeur général de l'Agence nationale du rayonnement culturel, Orif. Ces deux derniers ont été remerciés par la ministre en installant son cabinet. Cet important rendez-vous cinématographique, désormais ancré dans le paysage culturel de la ville d'Oran, est actuellement au stade des préparatifs, affirme-t-on. Ainsi, le visionnage de près de 200 films entre longs et courts métrages ainsi que les documentaires, a été achevé. Près d'une trentaine d'oeuvres a été retenue par la commission chargée de visionner les films. Elles seront connues une fois que la date de la tenue du festival sera retenue. La sélection définitive des films pour la compétition officielle de cette édition sera connue juste après cette date, assure-t-on de même source. Fait notable à retenir, il aurait été décidé de supprimer le comité du jury des journalistes pour des raisons qui demeurent encore inconnues. La 8e édition portera sur trois catégories, le long et le court métrage ainsi que le film documentaire, nouveauté introduite lors de la précédente édition. Ces trois catégories sont dotées de plusieurs distinctions dont le Grand Prix, le Wihr Eddahabi (Le lion d'or). L'année dernière, le film syrien Mariam, de Bassel Al Khatib et Harag w marag de l'Egyptienne Nadine Khan, furent les grands vainqueurs ex æquo côté longs métrages; tandis que l'Algérie a été couronnée du Grand Prix du court métrage pour les Jours d'avant, de Karim Moussaoui. Le Prix de la presse introduit en 2013 a été décerné, quant à lui, à Quand Monaliza a souri, du réalisateur jordanien Fadi Georges Haddad. Le Prix spécial du jury est revenu au film marocain les Mécréants, de Mohcine Besri. Côté court métrage, deux mentions spéciales ont été attribués, notamment à la fiction les Fleurs de Tiwilit, du Tunisien Wassim Korbi, ainsi qu'à l'Algérien Menad Embarek pour son film Iminig.