Les deux longs métrages, le premier, Mariam, du réalisateur syrien Basil Alkhatib, et de la réalisatrice égyptienne Nadine Khan ont décroché lundi soir, le wihr d'or ainsi que le court-métrage Les jours d'avant du cinéaste algérien Karim Moussaoui qui a décroché la statuette dorée dans la catégorie du court métrage. Mariam un long métrage du réalisateur syrien Basil Elkhatib figure parmi les rares films syriens produits ces trois dernières années. Il aborde une chronique historique de la Syrie pendant un siècle. Le Long métrage Haraj wa Maraj de l'Egyptienne Nadine Khan, produit en 2012 raconte l'histoire de l'Egypte en conflit entre des jeunes égyptiens, le film traite le courant de la vie privée de ces jeunes à travers sa représentation unique d'une société isolée et fermée. Le long métrage de la meilleure ascension a été attribué au film Emirati L'ombre de la mer du réalisateur Nawaf Al-Jannahi. Le court métrage Les jours d'avant du cinéaste algérien Karim Moussaoui quant à lui raconte l'histoire d'un jeune algérien et son quotidien entre les cours au lycée, la vie dans le quartier avec ses amis et son impossibilité de se projeter dans l'avenir. Une mention spéciale a été, également attribué au court métrage métrage «Iminig» du réalisateur algérien Embarek Menad et le court métrage tunisien «Bobby» du réalisateur Mehdi Barsaoui. La mention spéciale du jury pour cette catégorie a été attribuée au film marocain «Les Mécréants» du réalisateur Mohcine Besri. Le prix du meilleur scénario dans la catégorie longs-métrages est revenu au film «Echo» du cinéaste saoudien Sameer Arif tandis que le prix des journalistes a été attribué au film jordanien «Quand Monaliza a souri» du réalisateur Fadi Haddad. Le prix de la meilleure actrice est revenu à l'actrice libanaise, Yara Abdou Haidar dans le long métrage Ousfouri du réalisateur libanais Fouad Alaywan et l'actrice jordanienne Tahani Salim dans le long métrage « Quand Monaliza a souri» du réalisateur Fadi Haddad et celui du meilleur acteur tunisien à l'acteur Fethi Haddeoui du long métrage «Jeudi Après Midi» du réalisateur tunisien Mohamed Damak. Le prix spécial du meilleur documentaire a été attribué au documentaire palestinien, libanais et Emirati «A Word Not Ours» du réalisateur Mehdi Fleifel lors de la cérémonie de clôture animée par l'Orchestre symphonique national sous la baguette du maestro Rachid Saouli. Cette cérémonie a été, également marquée par l'organisation d'un défilé de mode représentant les costumes des régions d'Alger, Oran, Annaba et Mostaganem. Dans une déclaration à la presse, le président du jury du court métarge, Redha Behi a affirmé que le court métrage algérien «Les jours d'avant » du Karim Moussaoui, récipiendaire du prix du Wihr d'or 2013 a mérité d'être primé. « Ce film était formidable, un film complet où les scènes sont plus touchante et bien filmées », a-t-il souligné. Pour sa part , l'actrice libanaise, Yara Abdou Haidar n'a pas caché sa satisfaction d'être primée comme meilleure actrice. « Je ne croyais nullement avoir ce prix, cela m'encouragera de continuer mes efforts dans ce domine, c'est une première expérience dans le cinéma car je fais du théâtre », a-t-elle avoué. Et d'ajouter : «J'ai campé le rôle de la mère, c'est un rôle que j'ai aimé. Je sens dans ce rôle l'amour du Liban, ce pays dont je fais partie» A noter que 14 longs-métrages et 18 courts-métrages nationaux et arabes et 6 documentaires étaient en lice pour cette édition qui a duré huit jours, ponctuée par l'organisation des conférences et débats au profit de la presse et des jeunes cinéastes au niveau du Diwan Bouguermouh, un espace crée cette année dans le cadre du festival . donc cette manifestation dédiée au 7e art a été organisée par le ministère de la Culture.