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La refondation du football freinée
IL N'Y AURA PAS DE DIRECTION DE LA COMPTABILITE
Publié dans L'Expression le 29 - 06 - 2004

Il y a incontestablement des entraves qui font que la discipline restera dans son état d'anarchie.
L'un des plus grands projets de la FAF consistait à mettre en place à son niveau, une direction de la comptabilité générale. Cette structure était destinée à avoir un droit de regard sur la gestion des clubs et à donner son avis sur la possibilité pour ces derniers, de répondre à un cahier des charges qui serait établi ultérieurement. On vient d'apprendre que le beau projet de la FAF tombe à l'eau, les pouvoirs publics refusant de donner à une association, l'autorisation de contrôler d'autres associations. Le plus surprenant est que le conseil interministériel consacré à la refondation du football avait donné son accord à la création de la direction de la comptabilité générale. Il faut croire que depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts et que de nouveaux éléments sont intervenus pour obliger les pouvoirs publics à faire marche arrière. En fait, pour donner une telle prérogative à la FAF, il faut plus qu'une simple circulaire ministérielle. Les leviers de commande de cette prérogative se trouvent au plus haut sommet de l'Etat. La volonté politique est plus que nécessaire pour offrir à la Fédération, la faculté de contrôler la gestion des clubs.
Une telle structure de contrôle n'a rien de nouveau. Elle existe déjà dans des pays comme la France et la Tunisie.
En France par exemple, c'est elle qui a failli rétrograder l'AS Monaco, pourtant finaliste de la Ligue des champions.
En Tunisie, elle impose un cahier des charges des plus rigoureux pour faire partie des 12 clubs de la division 1, celle du professionnalisme. Car c'est là que se situe le problème chez nous. L'argent a beau circulé à profusion entre les clubs, ceux-ci sont, statutairement parlant, amateurs. Effectivement, le ridicule chez nous veut que nos clubs qui parlent en milliards de centimes, en matière de budget, sont des associations à but non lucratif. Qu'on le veuille ou non, la fameuse loi française de 1901 est toujours en vigueur en Algérie. Jamais, au grand jamais, les pouvoirs publics n'ont cherché à réglementer une telle foire où l'argent qui circule est celui de l'Etat, donc celui du contribuable. Tout ce qu'on a pu faire, c'est obliger ces clubs à avoir un numéro d'identification fiscale alors que cela est parfaitement illégal puisque les clubs sont tous amateurs, donc susceptibles de ne pas générer de bénéfices. Cette démarche des pouvoirs publics s'apparente à du bricolage, une sorte de replâtrage, juste pour donner un bel effet à l'ensemble alors qu'on sait qu'en son sein, tout est faux.
Pis encore, l'argent que verse l'Etat aux clubs l'est à titre d'aide pour que ceux-ci le consacrent à des oeuvres porteuses, comme la formation. Or, tout le monde sait que cet argent est principalement consacré à l'achat de joueurs surévalués. La FAF ne voulait pas en réalité, avec sa direction de la comptabilité générale, s'ingérer dans la gestion des clubs. Elle entendait, en fait, imposer un certain nombre de règles et de critères pour avoir le droit de participer aux deux plus importantes compétitions du pays, la division 1 et la division 2. Si l'on veut, en effet, permettre à la hiérarchie de notre football de s'établir, il faut passer par un tel processus.
Aujourd'hui, de la division 1 à la dernière des divisions du football algérien, les mots amateurisme et bénévolat ne sont plus en vogue. Dans la plus petite équipe du pays on s'amuse à payer des joueurs, comme quoi, chez nous tout le monde veut devenir professionnel, qu'il soit club de grande ville ou club de petit village. Si l'Etat ne met pas le holà en instaurant un contrôle efficace et sans état d'âme sur l'argent qu'il dispense, le football algérien vivra dans une anarchie totale. Si la FAF a voulu lancer la refondation de la discipline, il est plus que nécessaire de l'aider et non mettre les bâtons dans les roues de son entreprise. Et si on est en panne d'imagination on n'a qu'à aller voir ce qui ce fait en Tunisie. Là-bas, c'est sûr, on a pris quelques années d'avance en matière de contrôle.


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