Les supporters des Canaris dénoncent les sanctions contre leur club Il est vrai que le mauvais sort a voulu que cela tombe sur la JSK, mais au lieu d'être choqué par cette sanction prise par la CAF il faut plutôt reprendre ses esprits et surtout comprendre comment le football algérien s'est retrouvé dans cette situation. Un autre coup dur vient de frapper le club algérien le plus titré à l'échelle africaine et qui vient de faire l'objet d'une lourde sanction d'ordre sportif, de la part de la Confédération africaine de football (CAF), dont la commission de discipline a décidé de priver les Canaris du Djurdjura de toute participation aux compétitions continentales, pendant deux saisons. Un fait sans précédent qui fait suite au tragique décès du footballeur Albert Ebossé au stade du 1er -Novembre de Tizi Ouzou. Une enceinte sportive désormais fermée pendant toute cette nouvelle saison footballistique qui vient de débuter par un véritable drame, dont les conséquences ont atteint aujourd'hui des dimensions très graves. Il est clair que la tragique disparition du joueur camerounais Ebossé, ne pouvait en aucun cas rester lettre morte, tant cette tragédie a terriblement affecté au plus haut point l'ensemble du football national. Mais ce terrible événement provoqué par un sinistre individu comme il en existe partout aujourd'hui dans la plupart de nos stades de football, pénalise surtout la JS Kabylie dont les ambitions affichées à l'orée de cette nouvelle saison, consistaient à briller de nouveau au cours de la prochaine édition africaine des clubs champions. La JSK qui avait achevé la précédente en s'adjugeant le titre symbolique de vice-champion d'Algérie et gagné le droit de prendre part à la plus prestigieuse compétition africaine, aux côtés de l'USM Alger, nourrissait de sérieux espoirs pour tenter de redorer son blason quelque peu terni à l'échelle continentale. Du côté du club phare de la ville des Genêts, Moh Chérif Hannachi avait de nouveau promis monts et merveilles aux très nombreux inconditionnels de la JS Kabylie dont la plupart sont aujourd'hui encore sous le choc du décès de leur défunt attaquant camerounais. Pis, aujourd'hui les Canaris du Djurdjura sont subitement passés des rêves les plus fous à un cauchemar sans fin, depuis qu'Albert Ebossé est passé de vie à trépas. Un véritable cauchemar dont toute la Kabylie n'arrive pas à se remettre, et qui vient de prendre une nouvelle tournure devant laquelle d'autres événements peuvent survenir, tant le contexte actuel est marqué par d'autres faits très malvenus aujourd'hui pour notre sport-roi. Un contexte footballistique national dans lequel, la perte tragique du joueur Ebossé a causé de terribles dégâts, presque sans précédent au niveau de notre football. Pour preuve, la mort tragique du Camerounais Albert Ebossé n'a pas manqué d'être «exploitée» par la plus haute instance africaine, pour sanctionner durement le football algérien, qui était déjà dans le collimateur de la CAF. Pour cause, l'Algérie qui avait déjà au-dessus de sa tête l'épée de Damoclès, suite aux derniers mauvais comportements des supporters de l'EN, et qui étaient devenus légion, ne pouvait en aucun cas rester éternellement sans réaction de la part de la CAF, d'autant plus que notre pays était constamment en sursis. La sanction dont vient faire l'objet l'ES Sétif, a en réalité un lien direct avec la tragédie qui s'est déroulée, il y a moins d'un mois au stade de Tizi Ouzou. Lorsqu'un ministre algérien des Sports reconnaît publiquement haut et fort, et sans hésitation de sa part, que ce décès tragique du joueur Albert Ebossé a fini par porter un très grave préjudice à l'image du football algérien, ce n'est malheureusement pas seulement la JS Kabylie qui a perdu très gros après ce dernier terrible événement. Il est vrai que le mauvais sort, et surtout le destin, ont voulu que cela tombe un jour sur un club comme celui de la JS Kabylie. Mais aujourd'hui, au lieu d'être choqué ou surpris par la dernière décision prise par la CAF à l'encontre du club n°1 de la Kabylie, il faut plutôt à tout prix reprendre ses esprits et surtout comprendre pourquoi la JSK s'est retrouvée confrontée à une situation dans laquelle il va falloir désormais garder avant tout son calme dans l'immédiat et non pas réagir de nouveau dans la précipitation avec le risque d'envenimer davantage une atmosphère devenue très lourde à supporter et qui peut empirer aujourd'hui pour les Canaris.