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Les raisons cachées d'une ambiguïté manifeste
TURQUIE-ETAT ISLAMIQUE
Publié dans L'Expression le 24 - 09 - 2014

Le président Erdogan inquiète ses partenaires occidentaux par ses tergiversations vis-à-vis de l'EI
Ankara est un allié important de l'Otan, un partenaire stratégique des Américains et une partie incontournable du point de vue géostratégique.
S'il est un homme qui, ces jours-ci, n'arrive plus à dormir, c'est bien lui. Depuis quelque temps, son sommeil est agité et il se réveille souvent la nuit pour ne plus se rendormir. Le danger qu'il n'avait pas vu venir commence à se préciser et à faire pression. Il ne l'a pas vu venir, bien que tout le monde dit de lui qu'il est très intelligent, y compris Obama malgré leurs récents et multiples différends.
Cette nuit n'a pas été différente. Il s'est réveillé, calme mais triste. Comme s'il savait que le moment où il devait finir par se soumettre à la loi du plus fort se rapprochait ou, plutôt, celle des plus forts et se résigner à céder, lui si connu, pour ne jamais céder autrement qu'à sa logique. Ce qui l'attriste encore c'est qu'il avait cru, un moment, qu'en quittant les fonctions de Premier ministre pour celles de président de la République, il allait enfin trouver un peu plus de temps, et un peu de répit.
L'important est ailleurs
Or, dès le 27 août 2014, jour de son investiture, il eut à gérer un coup de bouderie de Obama qui, voulant envoyer un message de fermeté et de colère, n'avait pas jugé faire représenter son pays par plus que le... chargé d'affaires de l'ambassade à Ankara, Jess Baily, lui qui avait pourtant réservé son premier voyage à l'étranger à la Turquie.
Ankara est un allié important de l'Otan, un partenaire stratégique des Américains et une partie incontournable du point de vue géostratégique. Commencer sa présidence avec un coup comme celui-ci n'est pas rien, même si, quelques jours plus tard, en marge du sommet de l'Otan en pays de Galles, le président américain aura quelques mots diplomatiquement corrects devant la presse internationale. «J'apprécie beaucoup, dit-il, l'occasion de rencontrer, une fois de plus, l'ancien Premier ministre Erdogan, aujourd'hui président Erdogan. Et je tiens à le féliciter pour sa victoire électorale.» Mais le point était marqué et le coup parti.
Une tasse de café à la main, le nouveau président réfléchit, debout devant la grande fenêtre qui donne sur la cour du palais présidentiel de Çankaya où, provisoirement et jusqu'à la fin des travaux entrepris dans les quartiers de Premier ministre qu'il compte rejoindre (1), il a élu résidence le jour même de son investiture. Il sait qu'à l'origine du malentendu avec les Américains, il y a surtout Israël qui n'arrive toujours à effacer ni l'affront fait à Shimon Peres à Davos en 2009 ni l'épisode du défi du Mavi Marmara et la flottille de la Liberté qui, en 2010, poussa les Israéliens à commettre des exactions de plus jusqu'à tuer, dans les eaux internationales, une dizaine de civils turcs militants de la cause humanitaire. Il n'a jamais échappé à Erdogan qu'Israël fait pression de toutes parts, sur l'administration américaine, afin que la Turquie cesse de défier et de critiquer ouvertement le comportement expansionniste et va-t-en-guerre des gouvernements successifs de Tel -Aviv. Il sait qu'il y a aussi les événements de la place Taksim suite auxquels il avait lui-même, ouvertement accusé, sans détour, les Américains auxquels il avait alors reproché d'être «derrière les manifestations et d'avoir fomenté un complot financier contre la Turquie». (2) Mais, bien que lui donnant quelques soucis, ces questions ne sont pas les plus importantes et elles ne risquent pas de l'être. Ce qui le triture depuis quelques temps, ce sont les derniers développements sur le terrain dans la région et les risques encourus par beaucoup de pays, à commencer par le sien.
Il jeta un rapide coup d'oeil à la grande horloge posée au fond de la grande pièce dont il a fait, provisoirement, un salon. Un instant, il prête attention au bruit de l'horloge et se rappelle cette réflexion profonde d'Albert Einstein qui disait, à propos du tic-tac des horloges, «on dirait des souris qui grignotent le temps». Il est 2h25 mn du matin. Il reste encore plus de trois heures pour la prière du Fadjr. L'homme hésite un instant puis alla se verser un deuxième café.
L'excuse des otages
le 5 septembre dernier, lors du sommet de l'Otan à Newport, au pays de Galles, il avait eu à faire face à une pression terrible de la part des présidents et chefs d'Etat présents. Ce jour-là, Erdogan s'en souvient, deux questions majeures avaient été discutées. L'Ukraine et l'Etat Islamique. Il se rappelle que le premier point ne l'avait pas tellement intéressé, mais que le second l'avait mis très mal à l'aise car il n'était pas facile de défendre deux positions contradictoires dans un même conflit, au même endroit et au même moment, surtout devant l'instance de Obama qui voulait l'entendre dire, de manière expresse, explicite et sans détour, son engagement clair dans la lutte contre l'Etat Islamique, chose qu'il devait éviter à tout prix. Ce jour-là, il avait bien préparé sa défense en s'appuyant sur la nécessaire précaution d'Ankara pour sauver les otages turcs aux mains de Daesh justement.
Revenu devant la fenêtre, il porta la tasse aux lèvres et prit une gorgée de café encore brûlant. Aujourd'hui, l'excuse des otages n'est plus valable. Les 46 Turcs, des diplomates, leurs familles ainsi que quelques éléments du MIT (services secrets turcs) qui avaient été pris en otage en juin dernier lors de la prise de la ville irakienne de Mossoul par les combattants de Daesh, ont été libérés depuis deux jours. Cette libération, somme toute, prévisible au regard du rôle logistique bien rempli de la Turquie et quand bien même elle réjouit l'homme fort de Turquie, n'arrange pas ses affaires avec la communauté internationale qui le presse de se prononcer et de prendre part. Il passa longuement la main dans les cheveux, regarda l'horloge. 3 heures 10. Il se résolut à prendre place sur un grand canapé de velours véritable, de couleur noir avec des bordures blanches. Il poussa un soupir avant de tendre la main pour prendre, de sur la table basse, une carte qu'il avait longuement regardée la veille avant de la laisser là, avant de dormir.
Lorsqu'il était Premier ministre, il n'avait pas hésité un instant à s'impliquer à fond dans le conflit syrien. Il avait fait de la chute du régime d'El Assad un objectif et une question de haute priorité pour son pays. Ceci l'avait amené à jouer sur plusieurs registres dont, notamment celui de pourvoyeur et de transitaire en armes pour les combattants, de soigneur pour les blessés parmi ces mêmes combattants... Il n'avait cessé de répéter qu'il continuerait jusqu'à la chute du régime de Damas.
Une force kurde
A l'époque, tout le monde était contre Damas ou plutôt, tous étaient du côté des combattants venus, pour la plupart, de partout et de nulle part livrer une bataille féroce à l'héritier de la République. Mais aujourd'hui, les choses ont changé.
Aujourd'hui, les choses ne sont plus les mêmes. Il y a eu la déclaration de naissance de Daesh. Les combattants de cette nouvelle organisation (appelée l'Etat Islamique) ont investi le terrain et envahi pas mal d'espaces en Irak avant de faire de même en Syrie. En Irak, la force et l'armement de Daesh sont si grands que le gouvernement se mit à les craindre. Il souffle un air de répression des chiites si forte que, au mois de juin, le porte-parole du parti politique Dawa (de Nouri al-Maliki), un certain Haïdar al-Abadi qui allait devenir (quelle coïncidence!) le nouveau Premier ministre irakien «appelait déjà les Etats-Unis à mener des frappes aériennes contre les djihadistes de l'Etat Islamique qui ont commencé leur offensive en Irak en juin dernier». (3) «Bombardez-les ou nous ferons appel aux Iraniens», lançait-il. (4)
Depuis juin 2014 date de proclamation du califat sur les territoires qu'elle occupe en Irak et en Syrie, Daesh (EIIL pour certains) empêche en réalité Erdogan de dormir, car à travers cette proclamation, il vient de se rendre compte qu'il était parti dans un jeu qui n'était pas à son avantage, bien au contraire.
L'invasion de Daesh a poussé les Kurdes à se défendre et à appeler l'aide internationale. Une aide qui, prétextant les yazidis, les chrétiens et on ne sait plus quoi encore, ne tarda pas à venir, sous forme d'armes de plusieurs pays et de bombardements américains et qui, tout en permettant aux Peshmergas de se défendre et de récupérer des territoires, permet en même temps aux Kurdes de se constituer une force et une armée.
Des coups brusques d'accélérateur depuis Washington, par exemple
Erdogan se leva pour aller regarder à travers la fenêtre. Il tient la carte dans une main et la tasse de café dans l'autre. Cela le rend malade de savoir que les Kurdes puissent avoir une armée, une force quelconque car cela les rendrait plus forts et donnerait du poids à leurs revendications indépendantistes portées depuis les années 1970 par le PKK de Abdullah Öcalan «détenu sur l'île-prison d'Imrali au nord-ouest de la Turquie». (5).
Il leva la carte et y regarda le territoire qui reviendrait aux Kurdes. Le nouveau Kurdistan tel qu'il apparaît dans la carte du futur Grand Moyen-Orient tracée par les Américains. Dans le nouveau découpage, la Turquie perdra le cinquième de son territoire. La Syrie y perdra le tiers, alors que l'Irak les deux tiers.
En fournissant et en soutenant les combattants qui devaient faire tomber El Assad, il avait aidé à renforcer ceux qui allaient être la cause de l'armement et le renforcement des Kurdes qui, maintenant, deviennent trop dangereux pour lui. C'est un effet boomerang terrible pour lui et pour son pays. Un effet boomerang calculé à des milliers de kilomètres d'ici, mais bien ficelé.
La solution, la seule solution qui lui reste aujourd'hui est de se mettre du côté des djihadistes, de les soutenir jusqu'à ce qu'ils en finissent avec les Kurdes. Ce qui étonna certains qui y virent un «étrange soutien de la Turquie aux réseaux djihadistes de Syrie» (6). Or, ce n'est pas ainsi que la «communauté internationale» entend les choses. Aujourd'hui, les choses semblent même s'accélérer bizarrement, comme si quelqu'un de Washington, par exemple, donnait des coups brusques sur l'accélérateur des événements dans la région pour empêcher toute déviation du cours prévu des choses.
C'est ainsi que les Kurdes turcs s'en étaient allés à la frontière avec la Syrie demandant à sortir pour aller aider leurs frères, chose que le gouvernement d'Ankara ne veut point entendre allant jusqu'à bousculer ces Kurdes qui avaient pris d'assaut des points de passage sur la frontière. Mais «de nouveaux groupes sont en train de se former pour rejoindre en bus ou en voitures particulières la zone frontalière» (7) avec la Syrie où ils veulent aller coûte que coûte combattre aux côtés des leurs. Les jours à venir risquent d'être très compliqués.
Trop tard
4 h48mn. Toujours debout devant la fenêtre, Erdogan est nerveux. Comment n'avait-il rien vu venir? Comment n'avait-il pas compris dès le départ que Daesh, que la Syrie et que même l'Egypte ne sont en fait que des coups de maîtres dans un jeu qui vise à concrétiser la nouvelle configuration du Moyen-Orient et des pays arabes? Comment n'avait-il pas compris plus tôt qu'il avait fait partie d'un complot dont il allait être une des victimes?
Depuis deux jours, l'appel des Kurdes syriens a été repris et relayé par Abdullah Öcalan aux Kurdes de Turquie: «Notre population doit se préparer à la guerre.» Les réseaux sociaux s'occupent du reste.
Lorsque, le 5 septembre dernier, ses pairs de l'Otan le pressaient pour prendre position contre Daesh, c'est parce qu'ils savaient dans quel pétrin il était et, de toute façon, ils ne s'attendaient pas à un accord de leur «allié du Sud-Ouest» comme ils aiment l'appeler. Le prétexte des otages avait servi sur place, mais maintenant, il lui faut une autre excuse ou rejoindre les autres. Or, il refuse de participer à la dislocation de son pays, mais il semble que c'est trop tard, les choses ayant beaucoup évolué. Erdogan se mord la lèvre, il le fait toujours lorsqu'il est nerveux. Les phrases traduites, de la langue française, l'autre jour par son conseiller, résonnent encore avec force dans ses oreilles. Ils les avaient transcrites à partir de l'émission du samedi 13 septembre 2014 de Géopolis de la télévision suisse. «Le calife, entouré de milliers de djihadistes, a conquis toute une partie de la Syrie et de l'Irak, jusqu'aux portes de Baghdad. (...) Compte-tenu des combats actuels, que va-t-il advenir de ce territoires conquis par la force par ces extrémistes islamistes qui, c'est un fait, ont surpris et choqué le monde entier par leur succès militaire et par leur fanatisme?».
La question était posée par l'animateur de l'émission mais, à aucun moment, il n'avait cherché à donner de réponse. Comme si le seul rôle de la question était de préparer l'opinion publique ou une opinion avisée que ces territoires qui seront repris par la force à Daesh n'appartiennent ni aux Irakiens ni aux Syriens. Le Kurdistan est près de voir le jour et pour que cette fête soit complète, les Kurdes de Turquie devraient être de la partie, ce qui signifie qu'Ankara perdra la partie est de son territoire comme le montre la carte qu'il tient en main! Lorsque ce sera le cas, on comprendra que le Grand Moyen-Orient est en marche.
Ce nouveau découpage prétend vouloir mettre fin aux conflits du Moyen-Orient. Or, bâti sur les critères les plus contestables tels les confessions, la langue, voire les spécificités dans l'une ou l'autre, ce découpage est destiné à éterniser deux choses: les conflits eux-mêmes et la stagnation de la région pour l'empêcher d'évoluer aux fins qu'on connaît.
Le travail ne fait que commencer. Il coûte des milliers et des milliers de morts, tous des musulmans, bien sûr, et malheur à qui oserait dire non. Faire bouger les peuples comme des épouvantails pour presser les gouvernants à bouger semble être une bonne découverte américaine et une bonne méthode pour mener à bien cet ancien projet qui garantira, selon les Américains, la paix définitive à Israël. Du moins comme ils le pensent. Au fait, ce qui se passa à la place Taksim c'était pourquoi exactement? Et à la place Rabia el Adaouya? C'est fort, c'est même trop fort!
1.http://www.armenews.com/article.php3?id_article=103271
2. http://www.slate.fr/story/90831/erdogan-obama
3.http://www.huffingtonpost.co.uk/2014/06/30/iraq-haider-al-abadi-isis-iran-airstrikes-unites-states_n_5543252.html?1404136585&ncid=tweetlnkushpmg00000067
4.http://www.huffingtonpost.co.uk/2014/06/30/iraq-haider-al-abadi-isis-iran-airstrikes-unites-states_n_5543252.html?1404136585&ncid=tweetlnkushpmg00000067
5. http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_des_travailleurs_du_Kurdistan
6.http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/01/24/le-soutien-de-la-turquie-aux-reseaux-djihadistes-en-syrie-fait-polemique_4351164_3214.html
7. http://www.rfi.fr/moyen-orient/20140922-syrie-le-pkk-appelle-partisans-preparer-guerre-kurdes/


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