Les intoxications alimentaires sont différentes, selon le degré de l'infection APC, direction du commerce de wilaya, Ugcaa, commerçants et consommateurs, sont concernés par la problématique des intoxications alimentaires à longueur d'année. L'Union générale des commerçants et artisans (Ugcaa), tendance Hadj Tahar Boulanouar, porte-parole de l'Ugcaa, ne marche pas sur le ventre, lorsqu'il s'agit d'attirer l'attention ou dénoncer le néant. Bien informé sur l'environnement du commerce à l'échelle national, Hadj Tahar Boulanouar, a révélé «qu'il est question de plus de 40% des intoxications alimentaires qui proviennent des restaurants collectifs et universitaires à cause d'un ensemble de facteurs, à commencer par le manque de respect de la chaîne de production et de distribution», a-t-il déploré, lors d'une conférence de presse au siège de l'Ugcaa à Belouizdad, a Alger. Impliquant l'ensemble des acteurs concernés par le commerce à grande ou à petite échelle, d'où la nécessité de prendre acte de conscience et sens de responsabilité vis-à-vis du consommateur, tout produit confondu, a relevé un nombre qui dépasse 4000 cas d'intoxications alimentaires enregistrés par an. Insistant sur l'importance de la coordination qui doit se développer entre les directions du commerce de wilayas, les APC et l'Ugcaa, M Boulanouar a précisé que le contrôle, ne doit pas se limiter aux commerces de détail, mais, il va falloir contrôler l'ensemble du processus de production à commencer par la matière première utilisée dans la fabrication des produits, en plus de l'exigence des conditions de stockage et de l'hygiène de manière générale. A ce sujet, le rôle et la responsabilité des bureaux d'hygiène communale (BHC), sont vivement interpellés, afin de suivre les restaurants collectifs, toutes catégories confondues. Mélangeant serviettes et torchons, plusieurs sujets ont étés abordés en mêmes temps, notamment la question de la permanence des commerçants durant les jours de l'Aïd qui a été soulignée. A ce sujet, on apprend qu'il est question de plus de 21.000 commerçants seulement qui devront assurer la permanence, et ce, à cause du retard qui a été enregistré dans l'élaboration des listes des commerçants concernés par la permanence durant les jours de cette fête religieuse. De son côté, Dr Mustapha Zebdi, président de l'Association de la protection des consommateurs, a jugé utile de faire la part des choses entres les différentes formes d'intoxications alimentaires. Les intoxications alimentaires sont différentes, selon le degré de l'infection. En tout état de cause, il faut distinguer entre une intoxication qui dégage des symptômes dans l'immédiat à l'image de la diarrhée et plus et d'autres intoxications alimentaires chroniques qui se développent avec le temps, dit-il, sans pour autant, préciser que ce sont les produits chimiques qui se transforment par la suite en maladies sous différentes formes et degrés. Qualifiant «les restaurants collectifs de poubelles des marchés», Mustapha Zebdi qui aurait pu utiliser d'autres mots plus ou moins scientifiques qui relèvent de la médecine, a poussé le bouchon trop loin, a déclaré que «la plupart des marchandises périmées, sont vendues aux restaurants collectifs», a-t-il indiqué. Une déclaration qui a surpris plus d'un. «Dans ce cas de figure, la situation serait plus grave encore», a-t-on déploré. La protection des consommateurs, commence par les concernés eux-mêmes, à commencer par la vérification de la qualité des produits, notamment les dates de production et péremption des produits.