La publicité, le sujet qui ne cesse d'être au centre des discussions et des grands débats à l'échelle internationale. La publicité continue de susciter des curiosités de part ses provocations. Cette année, une fois de plus, ce sera l'hôtel El Aurasssi qui abritera ces 14 et 15 octobre sous le patronage du ministre de la Communication la 8e Edition de la communication publicitaire. Une édition qui accueillera outre le ministre de la Communication, le ministre de la Poste, et des Technologies de l'information et de la communication et celui du Commerce. Le débat s'annonce riche et mettra au coeur de la discussion les principaux axes qui la font bouger grâce à ses thématiques, à son niveau et à la qualité de ses intervenants nationaux et internationaux. Le secteur de la téléphonie, premier concerné par ces journées au regard des nouvelles technologies devrait être au centre de l'événement. Les chiffres qui secouent le marché de la publicité s'apprêteraient, d'ici à une dizaine d'années, selon les pronostics, à atteindre le milliard de dollars. L'année 2014 s'est légèrement démarquée par une évolution et ce, grâce à la confirmation de nouvelles valeurs, dont celles des nouvelles technologies, nouvelles chaînes de télévision et bien entendu nouvelles agences nationales et représentations internationales.Les observateurs parlent d'un marché publicitaire algérien qui pèserait 50 millions de dollars, alors que celui de nos voisins marocains serait à plus de 150 millions de dollars. Une marge importante mais pas difficile à combler, selon quelques professionnels de ce secteur. Le magazine ParisAlger de janvier 2014 reconnaissait,dans une enquête, «que de nouvelles concessions «très» grand format comme celle de 2000 km de l'affichage autoroutier, chaînes privées où la publicité s'invite sans complexe, dans et entre les programmes...» Un autre élément s'est engagé dans ce secteur de la publicité en l'occurrence la mise en application de la 3G et de la 4 en mode fixe, un acteur qui pousse davantage les jeunes à s'accrocher à ces nouvelles technologies, plus de 3000 agences exercent actuellement dans un environnement qui brouille les pistes du professionnel, soulignent les experts de la branche. Pour Rachid Hessas, organisateur, «nous sommes persuadés que ces journées ont permis et permettront d'améliorer l'environnement et notamment le climat dans lequel évolue cette activité... Le ministère de la Communication à travers ses actions et celles à venir redonne confiance à ce secteur et poussera les professionnels (du secteur) à jouer un rôle collectif et ce dans l'intérêt de la profession.»