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Les mots des habitants de la vallée du M'zab
SIT-IN DES ELEMENTS DES SERVICES DE SECURITE À GHARDAIA
Publié dans L'Expression le 14 - 10 - 2014

L'enjeu dépasse tout le monde. Le policier et le gendarme à Ghardaïa deviennent chair à canon, tout le monde les soupçonne, ils sont coincés entre une population qui refuse de se calmer et les ordres de leurs supérieurs!
«Halte au harcèlement de nos frères algériens, la Police nationale est une institution républicaine au service de toute la nation, Comment peuvent-ils nous protéger s'ils se sentent menacés?», c'est par ces propos que Ali Hadj Saïd, un jeune Mozabite a réagi à l'action de protestation observée hier à Ghardaïa par les éléments de la Sûreté nationale devant de siège de la wilaya.
Pour Hadj Nacer, il est grand temps «d'engager une vraie stratégie pour restaurer la paix. Les agents de la Sûreté nationale sont au service du citoyen et non au service de la logique répressive du tout-sécuritaire!».
Il faut dire qu'à Ghardaïa, le sentiment qui règne est que «l'enjeu dépasse tout le monde. Le policier et le gendarme à Ghardaïa deviennent chair à canon, tout le monde les soupçonne, ils sont coincés entre une population qui refuse de se calmer et les ordres de leurs supérieurs!», lâche Saïd un jeune de la communauté chaâmbie. Tout compte fait, tout ceux que nous avons interrogés ont avoué clairement que «ce sit-in est un bon signe, car cela démontre enfin que les policiers sont conscients du danger plus que jamais».
Les mots des habitants sont les mêmes: «Incroyable ce qui se passe à Ghardaïa.» «Un grand malaise de la société algérienne à travers ce qui se passe à Ghardaïa. A force de diviser pour régner, le pouvoir a enraciné le germe de discorde entre citoyens d'une même nation», dit Bouras, un jeune étudiant de Ghardaïa. Selon lui, «les jeunes Chaâmbis, pris dans cette tourmente du marché de la drogue refusée, par là même, par les jeunes Mozabites, ont été poussés par cette mafia afin de s'attaquer aux Mozabites considérés comme leurs ennemis». Et de poursuivre: «On a fait croire aux jeunes Chaâmbis que les Mozabites, habitant les hauteurs de Ghardaïa, allaient se retourner contre eux afin de les chasser de cette vallée du M'zab. Alors, ceci étant, ce n'est pas 1000, 2000 ou des milliers de policiers qui pourront redonner confiance dans les esprits des Chaâmbis. La graine du mal a été bel et bien semée», regrette-t-il.
Enfin, dès les premières heures de la matinée, les agents de police se sont rassemblés devant le commissariat central. Ce rassemblement intervient au lendemain de nouveaux affrontements à Berriane où un fourgon de la police et une dizaine de magasins ont été incendiés. Les policiers auraient déposé leurs armes, leurs boucliers et leurs casques pour protester contre le fait que les personnes arrêtées sont aussitôt relâchées par la suite.
Un fait inédit qui rajoute une couche à la situation déjà explosive dans la vallée du M'zab.


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