Des avant-projets de loi portant sur le statut du journaliste, la publicité et le sondage, sont à l'étude Le président de l'APN, Ammar Saïdani n'a pas dérogé à la règle d'organiser une collation à l'occasion de la clôture des travaux de la session d'automne de la chambre basse. Un moment privilégié où journalistes, ministres et députés se rencontrent. C'est à cette occasion qu'Ahmed Ouyahia affirme que 50 projets de loi seront examinés par le gouvernement durant le semestre en cours. Il s'agit notamment du code de la famille, du code pénal et du code de l'information. De son côté, le ministre de la Communication indique que «les temps à venir seront à la communication». Un fonds d'aide à la presse indépendante, estimé par Boudjemaâ Haïchour à 79 milliards de centimes est disponible dans la cagnotte du ministère de la Communication. Mais avant de définir les modalités de distribution de ce fonds, dont la presse a grandement besoin, un large débat sera enclenché dans les semaines à venir. Deux commissions seront installées avant la fin juillet. Deux avant-projets de loi relatifs à la presse seront discutés. Une commission étudiera les principes généraux de l'avant-projet de l'information et une autre s'attellera à codifier la charte d'éthique et de déontologie. Le débat que se propose d'organiser le ministre, consistera à faire l'état des lieux et l'évolution du monde de la presse. Les travaux regrouperont la quasi-totalité des éditeurs, des journalistes et des imprimeurs. A la suite de ces rencontres, l'ossature de ce que sera l'avant-projet de loi sur le code de l'information sera définie. En outre, le ministre a indiqué que son département se penchera, au courant de l'année prochaine, sur le statut particulier du journaliste et l'avant-projet de loi sur la publicité et le sondage. En attendant ces projets de loi qui promettent une rentrée sociale des plus chaudes, les députés rentrent chez eux après une session menée au pas de charge. Quant à Belkhadem, il a annoncé que le 8e congrès «rassembleur» du parti du FLN, pourrait avoir lieu vers la fin du mois d'août ou la mi-septembre». Il a en outre annoncé que «cinq commissions chargées de préparer le congrès seront installées au cours de la semaine prochaine». Annoncée pour le début du mois d'août, la session d'automne de l'APN a finalement clôturé ses travaux hier. Tout le staff gouvernemental était présent à la cérémonie de clôture, à l'exception du ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni, du ministre des Finances Mourad Benachenhou, et du ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. Saïdani, président de l'APN, Ouyahia, chef du gouvernement, Bensalah, président du Sénat, et Soltani, président du MSP, entrent ensemble à l'APN. Une façon de dire que tout va pour le mieux entre les deux institutions législatives, l'APN et le Sénat, le pouvoir exécutif, le gouvernement; et de signifier aussi que l'alliance présidentielle est toujours aussi soudée. Ce sont autant d'aspects que le président de la chambre basse a essayé de mettre en valeur dans son premier discours de clôture. «Cette session a accompli avec objectivité les missions qui lui sont assignées par la Constitution en vue de promouvoir le système législatif et développer ses mécanismes» a affirmé Ammar Saïdani.