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Quelle sera la réplique du gouvernement?
FACE À LA CHUTE DES PRIX DU PETROLE
Publié dans L'Expression le 20 - 10 - 2014

L'Algérie risque de voir ses recettes se contracter de 15% par rapport à 2012
l'alerte rouge bat son plein dans les milieux financiers et pétroliers, la sonnette d'alarme est tirée.
La chute des prix du baril qui se poursuit ces derniers mois a des incidences directes sur le budget de fonctionnement de l'Etat. Face à cette donne les experts tirent la sonnette d'alarme et appellent à davantage de «retenue». Décryptage de cette situation inédite. Les cours de l'or noir bien que se maintenant dans une fourchette comprise entre 80 et 90 dollars, continuent néanmoins à jouer au yo-yo, ce qui n'est pas pour rassurer les observateurs qui mettent en garde les autorités contre une fatale fuite en avant.
Les décideurs ont tendance à occulter la réalité à continuer à faire des prévisions de dépenses sur des bases héritées des temps fastes où le baril avait allégrement franchi le seuil psychologique des cent dollars, ce qui permettait alors aux gouvernants d'autoriser bien des fantaisies. En effet et alors que la tendance baissière des recettes d'hydrocarbures se précise, en affichant notamment un baril à moins de 85 dollars, les sommes engrangées par le Fonds de régulation des recettes d'hydrocarbures (FRR) censé colmater tout trou financier dû au déficit budgétaire ne cessent de battre de l'aile, prévient-on. Ce constat ne permet désormais, aucune incartade. Aussi, s'interroge-t-on: «Quelle riposte l'Algérie doit avoir face au repli accusé ces derniers jours par les cours du prix du pétrole?» Abdelmadjid Attar, ex P-DG du géant pétrolier Sonatrach, se projette dans l'avenir et mesure les conséquences financières de cette tendance baissière.
L'Algérie risque, selon lui, de voir ses recettes se contracter de 15% par rapport à 2012 avec une chute prévue des revenus à quelque 60 milliards de dollars contre 70 milliards deux ans auparavant, alors que la balance des paiement devrait enregistrer un solde négatif à l'issue de l'année en cours. Contrairement à ce dernier, l'économiste Abdelhak Lamiri, tente de tempérer les incidences de cette crise, assurant que les disponibilités financières de l'Algérie lui permettraient de faire face à un prix de baril oscillant entre 80 et 90 dollars. Mais dans le même temps il prévient que les effets à moyen et long terme de cette situation «dépendent de la riposte des pouvoirs publics».
Lamiri croit pouvoir dire que «les autorités algériennes continueront à injecter des ressources pour soutenir la croissance avec un apport plus important destiné à créer une économie productive à travers, notamment, le financement de la restructuration du secteur industriel».
Cette dernière analyse rappelle: on ne peut mieux l'adage qui dit «A quelque chose malheur est bon» puisque cette conjoncture de marché peu favorable au négoce du brut a au moins le mérite de réveiller les consciences des décideurs. Elle devrait, du moins, désinhiber ces mêmes responsables algériens trop frileux qui n'arrivent pas à inculquer un nouveau souffle à l'économie nationale pour l'affranchir de sa quasi-dépendance par rapport aux exportations d'hydrocarbures.
D'ores et déjà et en attendant la mise en branle de la feuille de route portant développement durable de l'Algérie à l'horizon 2030, les experts préconisent l'amélioration de la rentabilité des financements à travers une gestion plus efficace des programmes publics d'investissement. «Le prochain plan quinquennal est déterminant pour l'Algérie», soutient M.Lamiri qui suggère d'investir davantage dans le développement des ressources humaines, d'augmenter les financements accordés à la création d'entreprises, de moderniser le management de l'économie et d'encourager la décentralisation de la décision économique. Mohamed Mekedem, ancien cadre supérieur de Sonatrach, préconise quant à lui la redéfinition de la politique sociale, la maîtrise des importations et des dépenses et le soutien d'une économie hors-hydrocarbures portée par des secteurs porteurs et bien ciblés. Alors que l'alerte rouge bat son plein dans les milieux financiers et pétroliers, la sonnette d'alarme est tirée.
Le «tsunami» de 2008 est encore dans les esprits. Les prix du pétrole qui avaient atteint au mois de juillet de cette année-là, un record historique en affichant plus de 147 dollars le baril, ont chuté à moins de 34 dollars en décembre de la même année.
L'économie nationale, dont les recettes en devises dépendent à 98% des exportations en devises, a accusé le coup. Et l'on avait même commencé à préparer l'opinion à une période de «vaches maigres».


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