Ces employés de la Schpm, n'ont pas reçu leurs salaires depuis plus de deux mois. Ils revendiquent le payement de leurs salaires et le règlement des problèmes de la société. Le Palais du gouvernement est en passe de devenir l'arène de la protesta. Après la manifestation suivie d'un rassemblement des policiers devant le siège du Premier ministre à Alger, une autre protestation a eu lieu hier au même endroit; celle des employés de la Société des courses. Plusieurs dizaines d'employés de la Schpm (Société des courses hippiques et du pari mutuel), ont observé un sit-in devant le siège du Premier ministère dès la matinée pour demander d'être reçus par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Ces employés de la Schpm, une société sous tutelle du ministère de l'Agriculture et du Développement rural n'ont pas reçu leurs salaires depuis plus de deux mois. «Depuis le début de l'année, nous oeuvrons pour la restructuration de cette société par un financement en équipements et réaménagements des hippodromes, ainsi qu'un plan financier qui garantira des salaires pour tous les employés au moins d'ici trois années», lâche en substance Rachid Oussada, secrétaire général du Syndicat de la société affilié à l'Union nationale des paysans algériens (Unpa). La forme de revendication se résume aux points suivants: la prise en charge des salaires des travailleurs par le ministère de la tutelle, l'étude du dossier de l'entreprise «Business plan» par le CPE, la révision de l'arrêté interministériel du 5 septembre 1989 relatif à la répartition des recettes du PMU...». Enfin, le Premier ministre n'étant pas présent, les manifestants ont décidé de quitter les lieux après avoir pris un rendez-vous pour une autre date. «Nous ne sommes pas alimentés par aucune considération politique, nous revendiquons juste notre dû, qu'on nous paye nos salaires et qu'on nous règle nos problèmes socioprofessionnels», insiste M.Oussada. En plus du blocage que connaît cette société, une grève déclenchée par les propriétaires de chevaux, a rajouté une couche de complexité à leurs dossiers en plus de l'aggravation de leur sort. «Nous sommes environ 500 employés directs et plus de 1500 employés indirects à ne pas être payés. Est-ce normal que tous ces employés ont passé la fête de l'Aïd sans pouvoir acheter même pas un kilo de viande à leurs enfants!», s'écrit Rachid Oussada avant de sortir le document qui gît sur le bureau du ministre de l'Agriculture et celui du secrétaire général du Premier ministre depuis plus d'une dizaine de jours. Le document en question est une plate-forme de revendications déposée par ce syndicat sur le bureau du Premier ministre. Il comporte les points suivants.