Il appelle à tirer profit des consultations pour la révision de la Constitution et du travail fait par la Cltd pour approfondir le projet du FFS. Dans le cadre de ses consultations bilatérales en vue de l'organisation de la conférence de consensus national, les dirigeants du FFS ont rencontré, avant-hier, une délégation du Parti de la liberté et de la justice(PLJ), conduite par son président, Mohamed Saïd. «Au cours de cette rencontre, des éclaircissements ont été donnés sur certains aspects de l'initiative du FFS relative au projet de la tenue d'une conférence nationale avec la participation des représentants des partis politiques, du pouvoir et de la société civile en vue de reconstruire un consensus national pour aplanir les divergences sur les voies et les solutions à retenir pour relever les défis et ouvrir la voie vers l'édification d'un Etat de droit tout en préservant l'unité nationale», a indiqué le PLJ dans un communiqué rendu public hier. Prenant acte de la démarche, le PLJ dit appuyer l'initiative du FFS, appelant en même temps à tirer profit des consultations pour la révision de la Constitution et du travail fait par la Cltd pour approfondir le projet du FFS. «Soucieux de réunir le maximum de conditions pour son aboutissement, il (le PLJ) invite à l'approfondir et à tirer bénéfice de tous les efforts politiques déployés tant dans le cadre des consultations présidentielles relatives à la révision de la Constitution qu'au sein des forces représentées par l'instance de concertation et de suivi de l'opposition», lit-on dans le document. Pour le parti de Mohamed Saïd, l'étape actuelle exige des uns et des autres de dépasser les tendances à l'autoritarisme et au leadership pour favoriser la réalisation d'un consensus politique. Il explique qu'un tel consensus est primordial «pour favoriser un rassemblement qui demeure la voie la plus efficace et la plus sûre vers la construction d'un front intérieur en mesure de préserver la cohésion sociale, l'unité nationale, de consolider les acquis démocratiques et de combattre les fléaux de la corruption et de la déchéance morale tout en protégeant le pays contre les retombées des situations de trouble vécues dans les pays environnants». Pour réussir ce consensus, le PLJ invite également le pouvoir à cesser de tergiverser face à l'exigence du changement car, estime-t-il, «une telle attitude comporte des risques pour la stabilité nationale et pourrait être exploitée par les ennemis pour porter atteinte à notre pays et empêcher son développement». Pour le PLJ, le changement est une exigence populaire pressante. «Plus rapidement elle sera satisfaite, plus rapidement seront éloignés les facteurs d'explosion et les risques de dérapage», soutient le parti de l'ancien ministre de la Communication et ancien candidat à la présidentielle de 2009.