L'insertion des apprentis de la formation professionnelle rencontre de plus en plus de contraintes dans le marché du travail. Une hypothèse qui se confirme en tenant compte des diverses conventions paraphées entre le ministère et les différents établissements employeurs. Justement, le département d'El Hadi Khaldi a signé, hier, un accord de partenariat avec la Société de gestion des participations de l'Etat ports «Sgp-Sogeports». L'objet de cette convention, tel que défini par les deux parties, est de «promouvoir et adapter la formation et l'enseignement professionnels dans les métiers développés par la Sgp-Sogeports». Côté ministère, l'accord en question prévoit «d'accompagner l'effort de mise à niveau et de formation, de perfectionnement et de recyclage des personnels» de la Société de gestion des participations Sogeports. Il sied de signaler dans le même sillage qu'un troisième objet est mis en relief. Il s'agit de «développer les formations pratiques dans les entreprises en portefeuille». Les signataires de la convention ont retenu un programme d'action qui vise essentiellement le renforcement de la «nomenclature nationale des spécialités de formation et de l'enseignement professionnels par l'introduction de nouvelles filières développées par la Sgp-Sogeports». Entre autres, il convient de citer la logistique portuaire, la manutention et la maintenance, des spécialités qui seront introduites prochainement au terme de cette convention. La stratégie établie par les deux partenaires devra aussi garantir «des formations et des cycles de perfectionnement touchant les différentes techniques de gestion» à savoir, à titre illustratif, la gestion informatisée de la maintenance, en finances et comptabilité et particulièrement en banque et assurances. La tutelle et la Sgp-Sogeports se sont entendu de travailler en commun en vue de mettre en valeur les programmes pédagogiques des spécialités enseignées dans les établissements de formation professionnelle. D'ailleurs, indique-t-on, les professionnels de la Société de gestion des participations de l'Etat ports et des entreprises en portefeuille participeront à la révision et à la validation des programmes et aux jurys d'examens du secteur de la formation et de l'enseignement professionnels. En marge de la cérémonie de signature, M.El Hadi Khaldi disait, en guise de réponse à la question portant sur «le devenir du programme Meda 2 de l'Union européenne», que celui-ci entrera en vigueur à partir de septembre prochain. En sus, 80 entreprises, conclut le ministre, seront mises à niveau et ce, dans différents domaines d'activité.